mardi 11 novembre 2008

RETRAITES: La stratégie ultralibérale.

. 1ère étape: On autorise (c'est généreux) de cumuler emploi et retraite. (sur la base du volontariat).
. 2ème étape: On autorise les salariés à travailler jusqu'à 70 ans. (sur la base du volontariat).
. 3ème étape: On autorise les salariés à travailler le dimanche, en accord avec leur patron. (sur la base du volontariat).

Il est facile de deviner la suite:
.1. Nos ultralibéraux offriront aux Entreprises une diminution de leurs charges sociales (retraite et maladie. (Cadeau au MEDEF oblige).
.2. L'ajustement des retraites en fonction du coût de la vie sera réduit chaque année.
.3. Les franchises médicales seront augmentées progressivement.
.4. Et d'autres moyens pour paupériser les retraités seront trouvés par nos ultralibéraux, toujours très inventifs en cette matière.

Ce processus bien pensé nous conduira très vite à la solution des Fonds de Pension et retraites privées, à une couverture sociale insuffisante, qui ont remis au travail des milliers de retraités en Grande Bretagne et aux USA. Il ne manquera plus alors à SARKOZY que de ressortir son idée lumineuse de crédit hypothécaire qui a fait, aux USA, tant d' heureux propriétaires jetés à la rue.

On voit là, comment une règle fixée sur la base du volontariat peut être hypocrite , dangereuse, et préparer un servage forcé, imposé. De plus, le projet ainsi concocté ne dit pas si les retraités de 65 ans et plus, trouveront du travail.

dimanche 9 novembre 2008

Demain, le PS. ( Suite )

Résultats du vote du 06/11/08 :
29% pour Ségolène Royal.
19% pour Benoît Hamon.
45% d'abstention.

Voilà un total de 93% des adhérents qui, soit, ne sont plus intéressés par l'appel actuel du PS, soit, réclament un renouveau du projet et du fonctionnement interne du parti.
Le PS aura besoin , demain, d'un Leader politique combatif, énergique, luttant sur tous les fronts avec un langage net, vif et sans ambiguïté. Les "saines colères" et l'indignation, preuve de jeunesse, ne sont pas interdites en politique pour dénoncer les injustices choquantes de la féodalité libérale qui dirige la France. Les solutions pour l'avenir doivent s'exprimer simplement de manière compréhensible par tous et les priorités être fixées en cohérence avec la situation politique, économique, sociale du moment.

Pour les années qui viennent, le PS n'aura pas besoin d'un Directeur Administratif , mais d'un Leader Politique combatif, dynamique, et incontestable, condition impérative pour que cesse la lutte sourde des "présidentiables" et des courants qui devront s'effacer.

C'est à cette condition que le PS aura une chance de devenir un parti de masse attractif visant les 400 ou 500.000 Adhérents. Sinon ce sera la chute dans la désaffection qu'a déjà subie le PC. Par quoi sera-t-il remplacé, alors ? Ce serait dommage: Le poing et la rose, cela a de l'allure.

Un dernier mot pour ceux qui pensent à la solution TSS (tout sauf Ségolène) . Qu'ils réfléchissent au risque extrême et fatal possible pour le PS. On discute au PS, mais on n'exclut pas les gagnants. On doit suivre la voie démocratique à moins de s'exclure soi-même.