jeudi 28 juillet 2011

Feuilleton DSK....Désolant !...

Les trois ou quatre mousquetaires Strauss-Kahniens du P.S. continuent de défendre bec et ongles leur chef de file, et persistent, au delà du raisonnable, à propager l'idée d'un retour possible de DSK dans la bataille électorale pour la Présidentielle.
Ne voient-ils pas, ces défenseurs fidèles, à quel point, dans cette triste aventure du Sofitel, et malgré l'absence de toute condamnation, ont été dévalorisés publiquement par le protagoniste principal, les sentiments ou valeurs de fidélité, de fierté, de dignité.
Ne sentent-ils pas, que parmi les gens de gauche, existe encore une grande proportion d'électeurs et électrices restant attachés à ces vieux sentiments qu'ils s'efforcent de transmettre à leurs enfants, malgré toutes les dérives de notre société néolibérale, émancipée depuis longtemps de ces "valeurs vieillottes" qui ne servent qu'à gêner les "affaires".
Ne voient-ils pas que l'image de DSK est si dégradée, malgré l'absence de toute condamnation répétons-le, que sa participation aux élections Présidentielles ferait le jeu de Sarkozy et de la droite. Or, chacun voit bien que la victoire de 2012 est pour le PS, une obligation vitale.

On doit reconnaître, bien entendu, à DSK le droit de vivre comme il l'entend, de profiter de la vie et de ses plaisirs, comme le lui permettent son éthique et ses revenus. Cependant, son aventure New-Yorkaise et tous ses développements médiatiques, le mettent hors-jeu pour 2012, il faut que chacun en convienne. Les critiques sur sa candidature seraient trop faciles et évidentes, pour pouvoir les contester.
Ses contradicteurs pourraient même y ajouter que son passage au FMI, bien que salué par beaucoup d'analystes, n'a pas apporté aux pauvres gens du monde et notamment d'Europe, un mieux-être sensible et visible, mais a laissé les financiers et spéculateurs poursuivre leur enrichissement, la régulation financière souhaitable, n'ayant jamais eu lieu.

lundi 18 juillet 2011

La pensée économique unique a-t-elle conquis la gauche....

Cette question mérite d'être posée.
. La France,comme l'Europe et le monde occidental, est tombée sous la coupe des financiers - spéculateurs internationaux. Et la France en a perdu une part de sa démocratie. Toutes les élections ne sont que leurres permettant, sous une apparente liberté, de donner au Pays des gouvernements soumis aux puissances d'argent, qui maîtrisent ainsi, tous les rouages de la vie politique et économique pour leur seul profit au détriment des forces vives du peuple, seules productrices de richesses.
. Ce sont les nouveaux maîtres du monde. Oligarchie, nouvelle aristocratie, dont les serviteurs-pourvoyeurs sont les Politiques élus par un peuple à l'esprit embué par une idéologie prégnante qui impose sa règle ultime " le néolibéralisme financier mondialisé ", seule règle depuis que Madame Thatcher a lancé sa prophétie-loi " there is no alternative", reprise par tous les dirigeants du monde, droite, centre et gauche confondus.

.. Le néolibéralisme financier mondialisé s'est imposé au monde comme une pensée unique, propagée qu'elle fut, comme une évidence par tous les moyens de communication modernes, radio, télévision, internet, presse écrite et revues spécialisées en économie et finance. Des personnalités influentes très médiatiques du monde politique de droite ont pris leurs habitudes sur les écrans et les talk-shows, à côté d'économistes et journalistes dits spécialisés, pour construire et imposer la pensée unique de la mondialisation marchande et financière .
..Face à ce discours, pas de contradicteurs, ou presque. Ceux-ci, s'ils osaient quelques timides contestations, étaient renvoyés brutalement à leurs études, avec morgue et sourires méprisants. Cette belle et puissante assurance d'hommes riches, sachant gérer le monde avec autorité, a eu une telle influence sur les esprits, que son discours s'est imposé à tous : naturellement aux cadres supérieurs de management qui profitaient du système, mais également aux acteurs économiques qui subissaient les pires et douloureux effets de cette économie financiarisée mondialisée : ouvriers, employés, agriculteurs, commerçants, cadres, enseignants, infirmiers hospitaliers, toute la classe moyenne . Cette pensée unique s'est si bien propagée, qu'elle a fini par imprégner les sphères politiques de gauche : on se souvient du célèbre " l'Etat ne peut pas tout ".
.. Ainsi, la Finance Internationale a pu s'étendre sur le monde librement, jusqu'à en faire son casino réservé, propice à l'accumulation exorbitante de ses capitaux, mobiles, incontrôlables, voyageant sans contraintes, et utilisant au mieux l'hospitalité des paradis fiscaux.

- Il est urgent, avant que ne se produisent des révoltes dangereuses, que des Personnalités de gauche, à fort caractère, se lèvent et osent rappeler que la Politique, issue d'un peuple libre, doit seule décider et faire voter des lois justes qui libèrent au lieu d'asservir, qui partagent au lieu de détourner.
- Il est temps que la gauche, qui aujourd'hui se sent apte à gouverner, incorpore à ses projets une nationalisation du secteur bancaire ayant une activité sur les marchés financiers, avec, en outre, l'institution de contrôles et taxations adéquats des transferts de capitaux. Cette régulation semble une arme indispensable pour refonder un ordre économique acceptable pour tous, libéré des spéculateurs-prédateurs apatrides.
- Il est souhaitable aussi que les média apprennent que la parole des riches n'est pas forcément "vérité" et que le ressenti et le vécu des pauvres , riches d'enseignements, devraient être considérés plus souvent.

Un livre à lire :
La démondialisation de Jacques Sapir. (Ed. le Seuil.)