mardi 16 décembre 2008

MADOFF-BABA et les 50 milliards.

......- Le scandale des 50 milliards de Dollars subtilisés par Bernard MADOFF, ancien patron du Nasdacq, rappelle un autre fait divers , vite oublié, celui de Robert MAXWELL, grand patron de presse qui en 1991, vola 1,3 milliards de Livres au détriment des retraites de ses propres employés. On est forcément tenté de dire :
"Qui est mieux placé pour piller le Temple, que le gardien du Temple lui-même ?"

On pense aussi , mais bien malgré soi et par mauvais esprit , aux Conseils d' Administration et aux PDG qui fixent eux-mêmes la valeur de leurs jetons de présence, la part des bénéfices à réserver en dividendes pour les actionnaires, le niveau mirobolant des salaires des PDG, leurs primes d'embauche surprenantes, leurs parachutes dorés, leurs suppléments de retraite indécents, leurs stock-options et autres gracieusetés. On se sert.

Je dis cela et compare ces situations en toute mauvaise foi, puisque ces dernières pratiques citées sont parfaitement légales et ne peuvent être, en aucun cas, assimilées ou comparées, même de loin, à un détournement de bien social. Cela va sans dire, puisque c'est légal !! Et la légalité s'impose et s'oppose à toute autre forme d'appréciation, fût-elle morale. En outre, on nous a toujours dit que toutes ces pratiques mystérieuses sont organisées, régulées , règlées, contrôlées, vérifiées, certifiées pour que tout se passe entre gens bien-élevées, honnêtes, mais sans indiscrétions malséantes pouvant laisser naître des suspicions imbéciles d'ignorants aigris , jaloux et malintentionnés. Et bien-entendu , nous sommes rassurés :
" IL N'Y A RIEN DE POURRI AU ROYAUME DU GRAND CAPITAL ".

lundi 15 décembre 2008

Le Casse, les Paradis et la Démocratie.

. Le plus grand "casse" se produit sous nos yeux et personne n'est sommé de venir nous expliquer comment tout cela fonctionne et surtout à qui profite le crime.
On a vu une crise éclater, provoquée par des excès de voracité de grands prédateurs jamais rassasiés, semant par conséquence de leur avidité, la maladie, la misère, la malnutrition et la mort sur des populations et des Pays entiers.

Aujourd'hui on découvre que les jongleries ineptes de "l' ingéniérie financière", des grandes banques ou groupes multinationaux investisseurs ou commerciaux provoquent la récession la plus profonde de ces dernières décennies , dont les effets sociaux sont envisagés d'ampleur inquiétante. Le coût global de cette monstrueuse aventure mondiale a déjà été estimé par certains spécialistes à plusieurs milliers de milliards de dollars.

C'est LE PLUS GRAND CASSE de tous les temps.

Devant ce désastre financier, économique et surtout social, il serait temps que de fortes voix courageuses s'élèvent pour demander enfin des comptes à des organismes pléthoriques tant respectés que sont par exemple, le FMI, l'OMC, et la Banque Mondiale. Questions :
1. Quelles furent leurs décisions, leurs prévisions dans les vingt dernières années pour améliorer le monde et la justice sociale ?
2. Quels furent les contrôles et les résultats de ces contrôles pour vérifier la justesse et l'efficacité de leurs décisions ?
3. Quels sont les véritables profiteurs des sommes gigantesques en Dollars et en Euros, distribuées par ces organismes par le biais de leurs décisions.

Quel JURY INTERNATIONAL de personnalités intègres et moralement indiscutables peut-on instituer pour répondre à ces questions et en tirer pour l'avenir des conséquences qui soient dignes de l' Humanité.

On a vu ces derniers mois, des hélicoptères et des vedettes de la marine militaire intervenir contre des petits groupes de pirates des mers. Mais a-t-on jamais vu quelque organisme de l' ONU, de l' OTAN, ou de grandes centrales d'investigation à réputation mondiale de savoir- faire et d' honnêteté , aller sur place et exiger de se faire ouvrir les comptes, emprunter copie des disques durs des milliers de banques ( boîtes aux lettres pour une grande part ) qui fleurissent dans les paradis fiscaux ? Non. Contre elles, pas d'hélicoptères, pas de vedettes militaires ou de canonnière, non, simplement le respect et la haute considération que l'on doit à la fortune des puissants dont les avoirs se trouvent abrités dans les mêmes "coffres" que ceux des trafiquants et truands internationaux jouant sur l'évasion fiscale, la spéculation ou la drogue. Tous , grands seigneurs, jouissant des mêmes protections : LA PEUR QU'ILS INSPIRENT ET LE SECRET BANCAIRE.

Il est plus que temps de songer à démêler l' écheveau mondial des Grandes Affaires avec la Grande Truanderie. Cela suffit ! Il faut que les responsables au plus haut niveau soient contraints de s'expliquer , fassent ouvrir les comptes de tous ces "paradis obscurs", nous disent qui fait les versements , d'où vient cet argent, qui en sort des fonds, dans quel but et vers quel destinataire.

Si l'on s'attaque vraiment à ces "paradis", qui finalement n'abritent en grande partie que des fraudeurs et des voleurs, on verra bien qui viendra les défendre. Ceux-là se désigneront d'eux-mêmes comme complices , fautifs, ou criminels. Nous retiendrons que chaque vie d'enfant gagnée par le recul de la misère dans le monde vaut beaucoup mieux que ces bandits de haut vol logés dans des palais.

Enfin, si ce besoin de clarté, de transparence, d'honnêteté n'est pas possible à obtenir de gré ou de force, alors il faudrait se rendre à l'évidence et déclarer au monde la rage au coeur :" LA DEMOCRATIE EST MORTE "

mercredi 10 décembre 2008

UN DEVOIR IMPERIEUX

.
Il est temps d'adopter à gauche, un langage vrai et incisif exprimant sans détours l'indignation devant les injustices sociales, laissant aux apathiques le langage monotone et policé dont on use habituellement sur les plateaux des media pour égrener des statistiques ou moyennes globales, trompeuses, qui cachent si bien les disparités gênantes et moralement inavouables.
Oui, il faut durcir la tonalité du langage au PS.
Oui, il faut mieux montrer les disparités des situations.
Oui, il faut crier son indignation et sa révolte, si cela est nécessaire.

La société française semble prise d'une léthargie sociale, dans l'ensemble, qui lui fait trop accepter avec fatalisme, manoeuvrée qu'elle est par l'idéologie prégnante de l'ultra-droite expliquant insidieusement sur tous les media que sa politique est la seule possible, la seule raisonnable.
Non, l'injustice n'est pas raisonnable. Elle est dangereuse.
Le PS doit dénoncer avec fermeté toutes les attaques contre l'équilibre social du Pays et dont les méfaits sont de plus en plus visibles et ressentis : misère des exclus , SDF, chômeurs laissés-pour-compte des délocalisations, chômeurs victimes des retours sur investissements démentiels exigés par les fonds de pension ou d'investissement, tavailleurs pauvres contraints de vivre dans une voiture ou une caravane, mal logés en nombre croissant, RMIstes et smicards dont la population atteint désormais une partie des classes moyennes, jeunes sans formation, retraités pauvres, malades pauvres à qui on impose des franchises médicales etc... la liste peut se poursuivre.

Les troubles sociaux sporadiques de nos cités et ceux qui se produisent aujourd'hui en Grèce montrent que le peuple peut à tout moment se réveiller de son accablement et imposer ses exigences légitimes, débordant un syndicalisme recroquevillé sur des luttes corporatistes, favorisant encore l'individualisme égoïste qui se développe dans les périodes difficiles. Il est temps que le PS, en devenant un parti de masse, s'empare des luttes globales que le syndicalisme faible et divisé ne sait pas gérer.

On disait le Peuple Français turbulent. On constate aujourd'hui qu'il est soumis à la fatalité que le pouvoir lui enseigne et lui impose. Il est temps que le PS prenne la mesure de cet abattement et fasse naître l'espoir : Devoir Impérieux.

lundi 1 décembre 2008

Le GROS MOT....des Economistes.

.
.Durant ces derniers mois, la crise et tous ses développements, financiers d'abord, économiques ensuite, nous a donné à lire, à entendre, et à voir sur tous les medias un défilé ininterrompu de dizaines d'économistes, savants, professeurs d'instituts, d'écoles et de facultés, journalistes spécialistes de la chose économique, Hérauts pour la plupart de la droite pure et dure, venus nous expliquer le pourquoi, le comment de cette crise.

L'air suffisant, plastronnant comme "ceux qui savent tout", ils venaient à tour de rôle nous dire, A POSTERIORI, comment cette crise était arrivée, qu'ils ignoraient ce que sera demain, et même après demain, et combien de temps durera l'avenir sombre promis aux SDF, miséreux, chômeurs, RMIstes, mal-logés etc.....Beaucoup de ces spécialistes, en insistant, ont attiré l'attention des lecteurs et auditeurs sur ce point essentiel :" Surtout ne pas mélanger Morale et Economie !!".

Ah! les bonnes gens ! Ils s'ingénient à expliquer ainsi au petit peuple, angoissé, en souffrance, que les acteurs des Marchés ne sont en rien responsables de leurs misères ou de leurs déboires et pertes. Ce n'est que la fatalité !!

Il ne faut pas accepter cela ! Il faut dire à ces beaux messieurs ronronnant leurs discours sans perspectives, qu'il est temps de retourner à leurs études et de les remplacer par des hommes ne considérant pas la MORALE COMME UN GROS MOT, qui sauront imposer l'idée d'une économie au service de l' Homme, en exigeant tout simplement la justice sociale.
Cela le PS saura le faire. Il abolira un système qui voit la fortune des puissants s'enfler démesurément au détriment des faibles et démunis dont le nombre augmente injustement. (voir l'évolution du nombre de RMIstes et de smicards depuis 10 ans).

L'avenir pourra alors être regardé par nos enfants, en face, avec confiance, courage et espoir.

mardi 11 novembre 2008

RETRAITES: La stratégie ultralibérale.

. 1ère étape: On autorise (c'est généreux) de cumuler emploi et retraite. (sur la base du volontariat).
. 2ème étape: On autorise les salariés à travailler jusqu'à 70 ans. (sur la base du volontariat).
. 3ème étape: On autorise les salariés à travailler le dimanche, en accord avec leur patron. (sur la base du volontariat).

Il est facile de deviner la suite:
.1. Nos ultralibéraux offriront aux Entreprises une diminution de leurs charges sociales (retraite et maladie. (Cadeau au MEDEF oblige).
.2. L'ajustement des retraites en fonction du coût de la vie sera réduit chaque année.
.3. Les franchises médicales seront augmentées progressivement.
.4. Et d'autres moyens pour paupériser les retraités seront trouvés par nos ultralibéraux, toujours très inventifs en cette matière.

Ce processus bien pensé nous conduira très vite à la solution des Fonds de Pension et retraites privées, à une couverture sociale insuffisante, qui ont remis au travail des milliers de retraités en Grande Bretagne et aux USA. Il ne manquera plus alors à SARKOZY que de ressortir son idée lumineuse de crédit hypothécaire qui a fait, aux USA, tant d' heureux propriétaires jetés à la rue.

On voit là, comment une règle fixée sur la base du volontariat peut être hypocrite , dangereuse, et préparer un servage forcé, imposé. De plus, le projet ainsi concocté ne dit pas si les retraités de 65 ans et plus, trouveront du travail.

dimanche 9 novembre 2008

Demain, le PS. ( Suite )

Résultats du vote du 06/11/08 :
29% pour Ségolène Royal.
19% pour Benoît Hamon.
45% d'abstention.

Voilà un total de 93% des adhérents qui, soit, ne sont plus intéressés par l'appel actuel du PS, soit, réclament un renouveau du projet et du fonctionnement interne du parti.
Le PS aura besoin , demain, d'un Leader politique combatif, énergique, luttant sur tous les fronts avec un langage net, vif et sans ambiguïté. Les "saines colères" et l'indignation, preuve de jeunesse, ne sont pas interdites en politique pour dénoncer les injustices choquantes de la féodalité libérale qui dirige la France. Les solutions pour l'avenir doivent s'exprimer simplement de manière compréhensible par tous et les priorités être fixées en cohérence avec la situation politique, économique, sociale du moment.

Pour les années qui viennent, le PS n'aura pas besoin d'un Directeur Administratif , mais d'un Leader Politique combatif, dynamique, et incontestable, condition impérative pour que cesse la lutte sourde des "présidentiables" et des courants qui devront s'effacer.

C'est à cette condition que le PS aura une chance de devenir un parti de masse attractif visant les 400 ou 500.000 Adhérents. Sinon ce sera la chute dans la désaffection qu'a déjà subie le PC. Par quoi sera-t-il remplacé, alors ? Ce serait dommage: Le poing et la rose, cela a de l'allure.

Un dernier mot pour ceux qui pensent à la solution TSS (tout sauf Ségolène) . Qu'ils réfléchissent au risque extrême et fatal possible pour le PS. On discute au PS, mais on n'exclut pas les gagnants. On doit suivre la voie démocratique à moins de s'exclure soi-même.

dimanche 26 octobre 2008

DEMAIN, LE PS.

Ce texte a été écrit et transmis le 06/07/07.

2007 nous a donné à entendre un nouveau langage, à découvrir une forte volonté d'écoute et d'adaptation à ce que souhaite le peuple, et aussi une claire compréhension de ce que vivent les gens, en somme, un souffle nouveau qui se traduisit très vite en enthousiasme général qui seul annonce les victoires. Cette promesse avait même amené certains sondages à prédire la victoire de Ségolène Royal.
Le temps a passé. Ce fut la défaite. Reste à comprendre et à rebâtir.
Pour demain, la force d'opposition et de résistance n'est pas suffisante. Elle peut même devenir, à force, un handicap quand elle devient conservatrice, et s'oppose aveuglément à toutes réformes que la gauche portait si vaillamment lorsqu'on l'assimilait encore au " progressisme".
Le PS est manifestement sur une mauvaise pente et si ce glissement se poursuit, il se sclérosera et disparaîtra peu à peu comme le PC. S'isoler conduit inexorablement à ce destin. C'est vrai aussi pour Ségolène Royal. Si elle veut faire seule contre tous, avoir raison seule contre tous, elle sèmera le doute et subira la désaffection. Le temps à passer avant une nouvelle période d'euphorie est long et traître. Ce n'est pas se renier que de participer, écouter, s'entourer de fortes compétences, confronter et défendre ses idées, devant tous, sans mépris, mais bravement et fermement.

Prétendre maintenir fervent, durant cinq ans, l'enthousiasme suscité en 2007, c'est se leurrer. Il faut une respiration. Ce temps d'apaisement doit être mis à profit pour effectuer les changements de fond nécessaires, et comprendre cette société qui a bougé sans que le PS dans sa rhétorique rigide s'en aperçoive. On doit comprendre que les espoirs d'hier ne sont plus seuls, mais sont parfois remplacés par d'autres tout aussi nécessaires. On doit voir que les solidarités d'autrefois lassées par des déceptions trop nombreuses et trop profondes, ont laissé place à des espérances individuelles tout aussi légitimes et impérieuses. Les solidarités nouvelles à trouver et à défendre ne sont plus exclusivement les corporatismes souvent égoïstes d'hier, mais doivent traverser horizontalement des familles sociales et professionnelles qui souffrent des mêmes manques, des mêmes blessures et des mêmes rigueurs. Sur tous les problèmes de société, les statuts, les droits acquis, les niches fiscales, la sécurité, le logement, l'emploi, la sécurité sociale, le chômage et son indemnisation, la retraite, la politique industrielle, l'éducation, le budget et la dette de l'Etat, etc...il convient de porter un oeil neuf, objectif, sans a priori. Une certaine inhibition paralyse nos pensées par crainte de se faire soupçonner "d'être de droite" : Un vrai blocage intellectuel quasi sectaire.

Les campagnes d'élections trop longues érodent, épuisent les enthousiasmes. Les répétitions trop nombreuses des mêmes phrases, des mêmes slogans finissent par lasser sans que les messages essentiels aient pu être retenus. De toutes ces interviews, déclarations, discours, il n'est bientôt plus resté que les petites phrases assassines des faux amis et celles des journalistes truqueurs faisant de la communication pour leurs maîtres, plutôt que de l'information.

La participation exceptionnelle à l'élection présidentielle n'est pas étrangère à l'élan nouveau apporté par les adhérents à "20" euros. Il ne faut pas les mépriser. Ceux-ci ont permis au PS de mieux représenter le Pays dans sa diversité, de mieux le sentir, mieux le comprendre. Ils ne sont pas étrangers non plus au vote des 17 millions d'électeurs qui se sont portés sur la candidate du PS. Ces militants n'ont peut-être pas été suffisamment présents aux réunions de section ou sur les marchés, mais ils ont travaillé efficacement autour d'eux, dans leur famille, et dans leur environnement familial, amical ou professionnel. Qu'on cesse de les ignorer et au contraire, écoutons ces nouveaux discours qui viennent de Français tout aussi profondément et sincèrement " de gauche ". Sans cela, le risque existe d'où pourrait survenir une sclérose mortelle. Avec les nouveaux adhérents à "20" euros, oublions les dogmes surannés aveuglants. L'histoire nous offre ses leçons, mais l'avenir est neuf. Toujours neuf.

lundi 13 octobre 2008

LA RAZZIA....et la GREVE DES BANQUIERS.

Après mille déclarations de sommités internationales, de chefs d'etats et de gouvernements, de ministres... etc.., du monde entier, qui se veulent rassurantes et qui ne font qu' aggraver la méfiance, on est conduit à se poser des questions sur la volonté réelle et cachée du MARCHE, ce monstre froid, immatériel, sans chair ni os, et qui, par ses crises périodiques sait si bien enrichir quelques privilégiés et affamer des multitudes.
D'abord, je ne crois pas à son immatérialité: je pense au contraire que derrière ce mot MARCHE, se cache la volonté de personnages bien réels qui, par leur jeu, conduisent les affaires et influencent les cours de bourse par des mouvements d'achats et de vente très bien calculés et renseignés. En ce qui concerne la "crise actuelle" on peut émettre plusieurs réflexions:

. Tout d'abord, les financiers ayant entendu qu'on leur promettait davantage de contrôle, de surveillance, de la régulation, et même des sanctions pour l'avenir, ils continuent à laisser chuter les cours, voulant à l'avance et en compensation, se "couvrir" le mieux possible, en exigeant des Etats l'introduction de plus de liquidités dans le Système, à savoir l'argent des contribuables sous forme de participation au capital des banques.
. Autre réflexion: Les grands investisseurs " joueurs", considérant que les petits épargnants ( la classe moyenne en général ) n'avaient pas encore remis suffisamment d'argent "au pot" de la loterie du grand CASINO, par la vente à perte de leurs économies, et pour encourager ce flux, ils continuent à se tenir à l'écart du jeu, attendant que les Etats soient obligés de leur offrir en plus, la dépollution du Système aux frais des contribuables, par le rachat de toutes les valeurs "toxiques" que ces financiers eux-mêmes ont mises sur le marché par la titrisation et autres astuces trompeuses. Cela est envisagé aux USA.
. Les banques ayant joué au Casino, refusent de se prêter mutuellement des fonds, refusent d'exercer leur métier : ELLES FONT GRÊVE. Elles attendent que les Etats ( les contribuables) garantissent ces prêts, se portant en quelque sorte caution pour les emprunteurs.
. Une fois l'argent du contribuable suffisamment engagé, une fois la RAZZIA faite, les jeux du GRAND CASINO MONDIALISE pourront reprendre. Alors, les actions seront rachetées en masse, à vil prix, promettant pour l'avenir de juteux bénéfices et dividendes aux acheteurs, puissants financiers, qui, une fois de plus , auront imposé leur loi aux Etats.

Bien sûr, on me dira: tout est affaire de confiance. Oui, mais celle-ci peut être stimulée ou ébranlée par quelques déclarations ou manoeuvres bien préparées et combinées, faussant le jeu. Le monde des affaires en est plein.

On pourra me dire aussi que je fantasme. Je répondrai alors que dans un monde d'inégalité et d' injustice, on est autorisé à douter de ce qu'on nous annonce comme limpide. Plus que jamais la lucidité et l'esprit critique s'imposent.

Aux dernières nouvelles, ce matin, la garantie des Etats aux prêts interbancaires étant acquise, la bourse a repris vie. La preuve est faite que "chez ces gens-là" on veut continuer à jouer, mais avec l'argent des autres et sans risque de perdre.

dimanche 5 octobre 2008

PARADIS.

En ces temps troublés pour les banques, les fonds, les assurances et tout le système financier, il serait intéressant de connaître avec une approximation suffisante le volume des mouvements d' argent qui se font , chaque semaine ou chaque mois, vers les paradis fiscaux européens ou exotiques , cela depuis la France par exemple. Qui peut nous renseigner sur ce point ?....Les journalistes d'investigation, bien sûr !!

Mais voilà, les volontaires ne se précipitent pas sur ce sujet. Pourquoi ?
. Par incapacité à comprendre tous les artifices et arcanes de la grande et discrète finance internationale ?
. Par manque de courage devant les risques encourus, sans doute plus radicaux que dans le cadre d'enquêtes sur le milieu politico-people , eu égard au caractère souvent occulte et illégal des transactions vers ces paradis.
. Cependant les grands Reporters qui vont sur les champs de bataille ne manquent pas de courage, et y prennent souvent des risques extrêmes réels.

Alors, pourquoi si peu d'information sur les paradis fiscaux, LEURS CLIENTS ET LEURS METHODES ? Pourquoi ? Les moyens de dissuasion sont-ils , à l'encontre des curieux, si radicaux que rien ne puisse transpirer ?
Et pourtant, tout savoir sur ces paradis fournirait la clé pour y mettre un peu de morale et d'humanité. Car s'il est bon de vouloir éliminer les SPECULATEURS, qui agissent en général en toute légalité "libérale", il serait également sain d'éliminer les FRAUDEURS et TRAFIQUANTS.

mardi 30 septembre 2008

LE PIRE !!

Triste bilan pour l'année 2008 :
. Spéculation sur les subprimes et son avatar : la titrisation.
. Spéculation sur le fuel.
. Spéculation sur les matières premières.
. Spéculation sur les denrées alimentaires.(blé, riz, maïs, lait....)
. Spéculation boursière et faillites bancaires.

Malgré leurs effets épouvantables jetant à la rue des centaines de milliers de familles dans l'impossibilité de rembourser leurs emprunts, une malnutrition aggravée pour des populations entières, des millions de personnes perdant leur emploi, l'aggravation de la misère par l'augmentation brutale des prix, malgré toutes ces néfastes conséquences, les commentateurs attitrés de la chose économique, serviteurs zèlés des intérêts puissants n'ont jamais lésiné sur les louanges du libéralisme et son marché autorégulé.

Ce n'est que tout récemment, devant l'ampleur du désastre, que certains d'entre eux se livrent à quelques critiques timides sur les "jeux de casino" des banquiers et des investisseurs de fonds et d'assurances. La peur aidant, eux, libéraux, vont même jusqu'à souhaiter l'intervention des états et des banques centrales pour juguler l'affolement général.

De tous les spéculateurs, de toutes ces turbulences et de leurs sinistres effets, il reste un profond dégoût qui nous remet en mémoire ces mots :"voyous, racaille", prononcés en d'autres occasions. Termes grossiers et inappropriés ici, puisque tout ce qui s'est fait est légal. C'est peut-être là que se situe LE PIRE.

mardi 23 septembre 2008

Spéculateurs : La sanction !

On a appris par les média que notre Président avait évoqué, hier, la prise de sanctions à l'encontre des responsables du désastre financier qui bouscule tout le système bancaire et met à mal l'économie réelle, celle qui fait vivre les gens par leur travail et sa juste récompense, leur salaire.
Toutefois, il faut s'interroger sur ce beau coup de menton. Comment trouver les gros spéculateurs professionnels, les courtiers laxistes, les banquiers joueurs, les petits génies de la titrisation des " valeurs sans valeur ", et les distinguer des petits épargnants qui suivent le mouvement par crainte ou par cupidité....ou, alors, tous coupables ?

Enfin, lorsque l'on prend des sanctions contre quelqu'un, il faut le faire au motif d'un manquement à des règles, à des lois. Dans le cas présent, doit-on sanctionner au nom de la Liberté que le libéralisme a octroyée de tout temps aux financiers et spéculateurs ? Quelle plaisanterie.
Le Président serait bien inspiré de faire établir, au préalable, des règles internationales, acceptées par tous, et d'abord par les USA, avant de condamner de manière hypocrite les spéculateurs qui sont, d'ailleurs, de son obédience politico-économique.
L'ensemble de toutes ces règles et lois, dûment avalisées par le FMI, l'OMC, la banque mondiale et les grandes banques centrales, etc....on pourrait lui donner un nom, par exemple : REGULATION.

Remarque complémentaire: Aucune demande de sanction n'a été formulée contre ceux qui spéculaient, il y a quelques mois, sur les matières premières alimentaires dont les prix forcés à la hausse, ont affamé des populations entières. Là, on pouvait attendre que le marché se calme seul. .....Mais, aujourd'hui, il s'agit de la bourse et de la finance, et cela, c'est sacré, c'est sérieux. Il faut faire quelque chose.....

jeudi 18 septembre 2008

Crise 2008 et Provisions

Les journalistes de la sphère économique ainsi que les Spécialistes de l' Economie et de la Finance proches du PS pourraient-ils nous dire dès maintenant où en sont les provisionnements effectués , en France, pour couvrir les risques liés à la présente crise, par les banques, les fonds d'investissements ou fonds de pensions et autres grands groupes d'assurances, etc...

Mais sans doute que la moindre révélation sur ce sujet de la part de ces établissements serait inopportune et nuirait gravement à leur bonne réputation, ce qui expliquerait leur discrétion. Peut-être aussi que tout le monde est effrayé et s'arc-boute sur l'attitude "silence et pas de panique".

En économie libérale, on préfère "laisser faire le marché" plutôt qu' instituer des règles honnêtes, justes, transparentes, mais beaucoup plus gênantes pour les périodes bénies de grandes spéculations où les puissants font de l'or. Tout est donc basé sur la confiance, la bonne réputation (même surfaite), cautionnée par les plus hautes instances. En somme tout ce qu'il faut pour anéantir périodiquement, à chaque crise, l'épargne de millions de petits épargnants et, comme en Amérique, mettre à la rue 2,5 millions de personnes dont on saisit le logement, sans compter les centaines de milliers de chômeurs créés par effet collatéral.

La crise périodique est la seule règle (non dite) du libéralisme pur et dur. Le calme revenu, des montagnes d'actions seront rachetées à vil prix, par les puissants "malins" qui, eux, n'auront rien vendu, rien perdu. La remontée de la bourse pourra reprendre......

lundi 15 septembre 2008

Les Mots de la République

Quand on juxtapose ces mots deux à deux, on s'aperçoit qu'ils présentent à leur limite commune, une zone de conflit, ou même dans certains cas, une véritable incompatibilité si l'on prend chacun dans son sens le plus rigoureux. C'est le cas des trois termes de la belle formule Républicaine inscrite au fronton des Edifices Publics de France: LIBERTE-EGALITE-FRATERNITE. Ajoutons-y deux autres mots qui nous sont aussi familiers et sont devenus indispensables à la définition de la Société Française: DEMOCRATIE et LAÏCITE.

Premier exemple: prenons le couple Liberté-Egalité. Chacun sait que la liberté n'est pas égale pour tous. Politiquement d'abord: voyez l'ensemble de notre parlement (Députés et Sénateurs) où professions libérales et fonctionnaires sont sur-représentés. (Combien d'artisans, d'ouvriers, d'employés ou cadres de l'industrie parmi eux? ). Economiquement ensuite: Dès l'école, les inégalités s'affichent entre les élèves, selon leur origine ou le statut social de leurs parents. Et les inégalités dans ce domaine vont s'amplifiant tout au long de la vie jusqu'à devenir choquantes. Les uns jouiront de la liberté qu'offre la fortune et des appuis puissants, alors que les autres subiront l'oppression constante qu'impose la pauvreté. Inversement aussi, l 'égalitarisme limiterait la liberté de ceux qui, PAR LEUR MERITE, voudraient aller plus vite et plus loin.

Deuxième exemple: voyons l'ensemble Démocratie-Liberté d'une part et Laïcité d'autre part. Notre Histoire est pleine de mouvements communautaires ou religieux qui ont utilisé ou utilisent encore les arguments forts de l'idée de Liberté ainsi que les règles de la Démocratie pour combattre et réduire le caractère laïque de notre Société. On voit bien qu'entre ces trois termes, Liberté, Démocratie et Laïcité, il y a une marge commune difficile à préciser et à défendre contre les assauts des communautarismes religieux rigides et liberticides. A l' heure où les intégrismes tendent à inventer le nouveau concept de "Laïcité positive" dont on ne connaît ni la teneur ni les limites, il est nécessaire de défendre notre LAÏCITE sans compromis et sans faiblesse.

Troisième exemple: Le couple Liberté-Démocratie. L'Histoire, encore elle, nous a montré à diverses reprises que des mouvements totalitaires se sont servis des règles démocratiques pour imposer leur pouvoir oppresseur. Là encore, les règles d'un équilibre sûr sont difficiles à trouver et à imposer sans nuire à l'une ou à l'autre.

En conclusion, on voit que dans ces marges, ces limites, les lois et règlements sont souvent impuissants à prévoir et accompagner souplement les mouvements d'idées qui font fluctuer la Société et peuvent provoquer en elle des frictions dangereuses.
Les Sociétés Démocratiques Humaines sont fragiles. Toute crise politique, économique ou sociale peut causer un trouble profond dans la population que l'émergence d'une personnalité volontaire à fort charisme peut calmer ou , au contraire, exploiter en l'entraînant dans des excès destructeurs. La maîtrise de ces marges est donc essentielle. Les Politiques, les Economistes, les Syndicats doivent avec l'aide de Sociologues s'attacher à étudier et surveiller ces marges de manière la plus fine , la plus prudente, et cela de manière continue.

vendredi 22 août 2008

Libéralisme-Racket.

La liberté de chacun devrait s'arrêter là où le bien de la collectivité est bafoué.
A l'occasion de la vente de fruits et légumes organisée à la Bastille par les producteurs du Lot-et-Garonne le 21/08/08 , un Producteur présent se plaignait (voir Libération du 21/08/08 ) de vendre habituellement ses courgettes à 20 centimes et de les retrouver à 1,50 Euros en supermarché.
Il n'y a rien à redire, puisque c'est légal !!..
Le libéralisme c'est la Liberté !...

Sauf que l'on voit de plus en plus clairement que ce libéralisme sans frein ne récompense plus les Entrepreneurs inventifs, innovants, créateurs de richesses pour tous, mais uniquement "les malins et les coquins" qui bénéficient de la protection de la loi ( mal écrite et mal votée) pour exercer un véritable racket sur les travailleurs " qui se lèvent tôt " et " travaillent dur ".
Ce libéralisme-là est une folie qu'il faut ramener à la raison par des règles justes, si l'on veut éviter des soubresauts brutaux de la part de ses victimes de plus en plus nombreuses qui en ont assez de la morgue des profiteurs "bling-bling", et de l'arrogance de ces exhibitionnistes de la richesse.
Nota: Le 4 août est passé. Tout est tranquille. Dormez en paix.

mardi 19 août 2008

Etat de l'Europe

L'Europe est dans une situation difficile. C'est le moins que l'on puisse dire. Sarkozy a pris en charge le 1er juillet dernier un malade sans diagnostic établi, donc sans remède prévisible. L'impression est que chacun des 27 Pays se livre à une quête d' avantages personnels ou à la conservation de ses bénéfices acquis.
IL y a ceux qui ont bien profité et qui veulent en rester là.
Ceux qui en veulent plus encore.
Ceux qui n'ont pas voulu de l'Euro.
Ceux qui veulent moins cotiser au budget commun.
Ceux qui ne veulent rien harmoniser, ni régimes sociaux, ni fiscalité.
Ceux qui veulent plus de concurrence dans les domaines qui les arrangent et moins dans les autres.
Ceux qui ne veulent pas d'armée européenne et rester neutres.
Etc....On peut encore allonger cette liste. ....
A ce jeu, on est obligé de constater que les rivalités s'attisent, que les discussions entre les commissaires et les gouvernements deviennent dures, au cours desquelles les égoïsmes se dévoilent, les nationalismes des peuples sont affichés pour peser dans les négociations au lieu de rechercher en commun les solutions justes, équilibrées, et les expliquer intelligemment aux populations concernées.
Il serait temps qu'une Europe à deux vitesses se crée afin que les Européens sincères et résolus se regroupent et avancent pacifiquement et harmonieusement ensemble. Ce noyau d' Europe ainsi créé pourrait laisser aux autres Pays la possibilité de le rejoindre, à leur rythme, mais sans possibilité de paralyser le continent entier. Ce noyau constituerait un ensemble politique, économique, social, culturel et humain, qui pourrait devenir un modèle mondial.
A ceux qui veulent exacerber les égoïsmes et les nationalismes des siècles passés, il est temps de répondre NON !! et de leur refuser, à l' avenir, par ce moyen, la Présidence tournante du noyau d'Europe qui croit en l' avenir.

mercredi 13 août 2008

Logement : Sujétions et Coûts.

Chaque occupant d'un logement connaît plus ou moins toutes les obligations auxquelles le soumet ce choix d' habitat. Sujétions et contraintes toujours coûteuses qui n'ont jamais cessé de s'ajouter les unes aux autres depuis l'abandon des cavernes.
Citons-en certaines :
1. D'abord, le loyer ou l 'emprunt à rembourser.
2. L'impot foncier pour l'occupation du sol.
3. Les impots locaux pour les poubelles, les chaussées et divers services.
4. L'obligation de ravalement des façades pour la beauté de la cité.
5. Les assurances contre le vol et l'incendie.
6. Obligation de ramonage.
7. Le mètrage des surfaces en cas de vente.
8. Un détecteur de fumées pour notre sécurité, depuis peu.
9. La vérification périodique des ascenseurs pour la sécurité.
10. Surveillance et contrôle du plomb et de l'amiante.
11. Contrôle de l' APAVE pour les appareils de chauffage ou sous pression.
12. Serrures spéciales et blindages imposés par les assureurs.
13. Demain, pour satisfaire au Grenelle de l'environnement, sera certainement imposé le renforcement de l'isolation thermique des fenêtres, puis des murs, des sols, des toitures.
Bref, toutes choses qui font le bonheur des Syndics dont les honoraires, pudiquement et astucieusement décomposés en postes multiples cachent ainsi une lucrative exagération. Dans le même mouvement, les entreprises qui se voient offerts des marchés captifs "obligés" se partagent cette manne en augmentant leurs prix. ( Puisque c'est obligatoire ).
Enfin, il faut bien rappeler que les services et consommables subissent avec une belle constance, des augmentations périodiques et fortes qui ne passent pas inaperçues : le fuel, le gaz, l'eau, le téléphone, la télévision (cela va venir) dont la redevance se cache pour l'instant, dans les impots locaux...A ce propos, qu'avait-il besoin notre Président d'inventer cette dernière lubie : la suppression de la PUB à la télé publique ? Tout le monde s'en accommodait et la PUB coupant un film permettait comme au Théatre ou à l'Opéra , d'aller se dégourdir les jambes et se rafraîchir mains et gosiers. ....Mais il fallait faire ce cadeau de PUB supplémentaire aux amis gênés par les chaînes de la TNT. Là, il se prépare une usine à gaz, qui mécontentera tout le monde et fera payer les faibles.( à parier).

Tout ce qui vient d'être dit, pousse à l'augmentation des coûts du logement. Si vous ajoutez à cela, leur rareté scandaleuse depuis longtemps, qui favorise la hausse des prix, l'augmentation des taux d'emprunts et l'inflation qui mange d'avance l' hypothétique et illusoire augmentation du pouvoir d'achat, vous comprendrez que la crise du logement pour les classes moyennes (qui n'ont pas droit aux HLM ), n'est pas près de se résorber.

Augmenter la hauteur des constructions ou la densité des logements n'a d'effet qu'un seul coup, puisque les terrains voisins des zones densifiées bénéficient instantanément et automatiquement d'une plus-value. C'est l'enclenchement d'une hausse spéculative sans fin en tàche d'huile. On constate le même effet de renchérissement sur les terrains" à construire" à grande distance des centres-villes , où seul le coût des transports peut freiner l' évolution à la hausse. Dans ces cas, seuls les maires et les préfets ont le pouvoir, par les plans d'urbanisme et d'occupation des sols, d' imposer la modération par la définition des hauteurs et des densités de contruction...Mais, le font-ils ?

Bien sûr, on dira que toutes les règles sont édictées pour préserver la qualité de vie et assurer la protection des personnes et que certains des frais en découlant incombent aux propriétaires. Mais ceci est une pirouette qui ne peut plus cacher que finalement, c'est le dernier maillon du circuit qui paiera : c'est à dire, le locataire. Quant au propriétaire occupant, c'est très souvent une personne de la "classe moyenne" qui s'est endettée très lourdement pour très longtemps et voit avec inquiétude les "frais fixes" s'ajouter et venir rogner un peu plus son pouvoir d'achat résiduel, partageant ainsi le même souci que le locataire.

En conclusion de tout ceci, pas question de dire " c'est bien ou mal ". Il faut réfléchir. Ce n'est qu'un constat qui nous dit que bientôt, et cela dans tous les domaines, " NUL NE POURRA PLUS ËTRE CENSE CONNAITRE LA LOI ", tant les lois , règlements, normes, arrêtés, décrets, recommandations, etc.... constitueront un maquis inextricable, coùteux et impossible à satisfaire.....Certains, c'est à prévoir, vaincus par la précarité et le découragement qu'elle engendre, choisiront, alors , la caravane,....ou la tente.....et la tanquillité.....

(texte transmis le 22/06/08)

jeudi 7 août 2008

Des chiffres en Politique.

Il n'est pas rare d'entendre un Journaliste interrompre un homme politique ainsi : " Non, non, n'alignez pas de chiffres, les auditeurs n'aiment pas cela, et moi-même je m'y perds."
Les intervenants en communication sont nombreux qui affichent ce refus assumé des chiffres, jusqu'à en tirer gloire. Je pense au contraire que les chiffres et les statistiques sont précieux. S'ils sont vrais et honnêtes, s'ils émanent de sources fiables, s'ils sont exposés et expliqués précisément et rigoureusement, et enfin, s'ils sont mis en corrélation avec les réalités sociales ou économiques qu'ils traduisent, ils sont ou deviennent de puissants moyens de prises de conscience.
Deux exemples:
1. Le nombre de salariés payés au SMIC était de 11,1% en 1995 (source DARES). Il est passé à 16,8% en 2005.
2. Pour les 20% de ménages les plus modestes, le poids des dépenses liées au logement est passé de 31% de leurs revenus en 2001, à 44% en 2006.
Ces deux exemples contiennent un discours politique sous-jacent :
1. Pourquoi, cette évolution ?
2. Comment y remédier ?

mercredi 6 août 2008

Crise du logement et pression sur les salaires

1. L'évidence: ce qui est rare est cher. Ce qui est rare rapporte beaucoup d'argent au vendeur.
2. Les vendeurs, (ici, promoteurs+constructeurs+banquiers) ont intérêt à la rareté, pour un marché faible mais suffisant et rentable pour eux.
3. Durant les 5 décennies passées la population française est passée de 40 à 63 millions d'habitants.
4. Au cours des années 50 et 60 on construisait environ 450 à 500.000 logements par an, avec un pourcentage élevé de HLM. Aujourd'hui, la crise qui perdure montre que l'on est loin de cette performance, alors qu'aux besoins de la population en augmentation , s'ajoute la nécessité de remplacer les logements disparus par insalubrité, vétusté, ruine et démolition. On peut noter qu'une partie des constructions nouvelles est réservée au grand standing, dont la clientèle n'a jamais souffert de la pénurie en cette matière.
5. La croissance économique n'est recherchée par le gouvernement et les grands groupes, que par les exportations, donc par la concurrence directe avec les Pays à bas salaires, provoquant de nombreuses délocalisations et une pression forte sur les salaires français. Mais cela, avec un effort nettement insuffisant sur la recherche et l'innovation aptes à favoriser l' option " exportation ". Il y a là une incohérence.
6. La France, en réalité, tous les observateurs en conviennent, tire sa ( trop faible ) croissance économique de la consommation interne, mal servie, justement, par la pression sur les salaires. Il y a là une autre incohérence avec en plus un risque de récession.
7. L'échappatoire à cette situation contradictoire, est de favoriser l'endettement particulier. mais , compte tenu de la cherté de l'immobilier et des retours sur investissements exigés par les Promoteurs, les Constructeurs et les Banquiers, qui se paient sur les revenus des acheteurs déjà tirés à la baisse,(voir plus haut), la solution commerciale est dans l 'allongement des durées de remboursement des prêts, jusqu'à 30 ans, et on a même osé parler d'une durée de 50 ans, (35 ans pour l'immobilier +15ans pour le foncier). Cette scandaleuse solution organiserait une soumission et un esclavage moderne à vie. Un Homme endetté fortement pour 50 ans, n'est plus un Homme libre, il est soumis, obéissant.....esclave.
8. Ne trouver une croissance qu'au travers de l'endettement est une solution "à l'Américaine", qui laisse présager de durs conflits sociaux dans un avenir proche, appliquée à la France. La résolution de ces conflits pourrait justifier de brutales corrections sur les monnaies et les protections douanières, engendrant ainsi, de graves conflits internationnaux froids ou chauds. Il n'est pas dit, d'ailleurs, que l'endettement actuel Américain et le niveau très bas du dollar ne provoque pas, un jour, un évènement dommageable mondial.

Conclusion:
Il faut un engagement National, Régional, Départemental pour la construction de logements avec une forte proportion de programmes en HLM et logements Intermédiaires, alliée à une politique des salaires et revenus , capable de relancer une croissance saine et faire de l'abondance des logements un choc réel sur la baisse de leur prix. Il faut une politique volontariste depuis le foncier faisant appel à toutes les règles légales de préemption des terrains, d'expropriation pour cause d'utilité publique, instituant des taxes particulières comme le 1% logement, favorisant les ressources de la C.D.C. via les livrets A de Caisse d'Epargne ou des Banques(?) etc.... tous moyens légaux susceptibles d'améliorer, compléter, renforcer les moyens actuels, afin de les rendre opérants et suffisants.
La volonté politique est indispensable pour corriger la situation actuelle inacceptable où des êtres humains vivent dans une promiscuité et une insalubrité indignes. Les gouvernants doivent agir dans le Respect de l' Humain et non dans l'adoration du veau d'or et la satisfaction de l'avidité des puissances d'argent. La Polititique, demain, devra remettre l'économie au service de l' HOMME.

mercredi 23 juillet 2008

Noblesse d'argent. Féodalité nouvelle.

L'indignation et la révolte gagnent tous les observateurs de la chose politico-économique, même les plus mesurés. Qu'observe-t-on depuis quelques années ? Il ne se passe pas de mois , de semaine, où l'on ne nous annonce dans les Media les plus divers, des distributions de parachutes dorés extravagants, des indemnités de départ scandaleuses, des stock-options arrondissant des fortunes déjà confortables, des augmentations mirobolantes de salaires déjà plus que généreux, toutes sommes d'argent que les 18% de salariés smicards de France ne savent même pas imaginer, sans parler des tavailleurs pauvres, à temps partiel, chômeurs, pré-retraités contraints et autres SDF.

Pour faire court, on assiste à une véritable cascade d'argent, flot continu à gros débit, se déversant toujours au même endroit, là, où se conservent les capitaux gigantesques qui ne cessent de s'accroître, possessions de ces modernes capitalistes: Fonds d'investissements, fonds de pensions, fonds souverains, Sociétés du CAC 40, du Dow Jones, du FTSE, du DAX, PDG et administrateurs de ces Fonds et Sociétés etc... Ce sont les "Nouvelles Féodalités" dont le pouvoir, non électif, s'exerce sur le monde entier et sur tous, grâce au système libéral globalisé, et cela, au mépris des Etats et des misères que leur avidité provoque.

C'est la nouvelle Féodalité Mondiale: LA NOBLESSE D'ARGENT, au pouvoir héréditaire transmis de père en fils.

Les Chefs d' Etat ne sont plus , en réalité, qu'hommes de paille manipulés par cette aristocratie, dont la seule patrie est l'argent, circulant sans contraintes dans le monde entier, circulation favorisée par les paradis fiscaux dont l'existence, le secret et les mécanismes sont bien protégés et bien cachés.

Qui sont ces PDG ? Des surhommes ? Des cerveaux extraordinaires ? Des intelligences supérieures ? NON. Un salaire 300 fois supérieur au SMIC est injustifiable. Comparer un salaire de PDG français à celui d'un PDG américain n'est pas une justification. Aucun mérite ne peut autoriser cette outrance. D'autant qu'à partir d'un certain niveau, dans une entreprise, il n'y a plus d'avancement au mérite, mais un avancement par copinage, amitié, parrainage, parenté, influence , ou présentation. Tous moyens qui ne sont que variantes de protection et cooptation. Où est le mérite ? Certains pourraient parler de mafia.

Un capitaliste isolé en plein désert avec son magot d'or, ne peut rien produire. La création et la production n'existent que par l'apport d' un travail intellectuel ou manuel. Là commence l'activité économique. Il faut donc reconnaître que les fortunes qui s'accumulent depuis deux décennies s'apparentent par leur énormité à un accaparement injuste de richesses, une spoliation qui lèse profondément le TRAVAIL.

La dérégulation du libéralisme mondialisé ne peut aboutir qu'à l'aggravation des zones de misère. La correction de cette injustice ne pourra s'opérer que par la mise en place volontariste de règles contraignantes décidées et contrôlées par des organismes nationaux et mondiaux indépendants et courageux, munis d'un véritable pouvoir de coercition, aptes à dévier une partie suffisante du flot d' argent destiné à irriguer et récompenser équitablement le TRAVAIL.

Sans cette nouvelle répartition des richesses, on peut prévoir qu'un jour cela finira mal. Nous sommes entrés dans une période extrême où les difficultés, les misères, les patiences, ne peuvent plus rien consentir, ni céder. Il est grand temps de fournir à chacun de quoi vivre dignement et de mettre à la raison l'arrogance et le mépris de la " noblesse d' argent ". Il est urgent que le PS décrive une alternative crédible.

Cette analyse peut sembler naïve et superficielle mais elle traduit pourtant ce que ressent de la situation Présente une frange de plus en plus large de la population. Le slogan de Sarkozy pourrait s'écrire: "Que les salariés travaillent plus pour que les privilégiés gagnent plus ".

(ecrit et transmis le 05/03/08.)

samedi 19 juillet 2008

Leadership: Cohérence et efficacité

( Texte écrit et transmis en déc. 2007.)
Quand tout est prêt, les équipes constituées, chacune autour d'un spécialiste ( Economie, Politique Etrangère, Intérieur, Défense, Recherche, Fiscalité, Territoires ( régions, banlieues,...), Santé, Logements, Europe, Mondialisation, etc....), quand la stratégie est fixée, quand l'objectif est clair pour tous, tout le monde en ordre de bataille, que l'on ne cède plus rien à la droite, alors on peut laisser le temps au temps. Mais pas avant. Avant, le temps qui passe, c'est laisser-faire, subir, improviser, risquer l'incohérence, c'est , dans son propre camp, voir surgir et se développer des critiques nuisibles, des groupes hostiles ou revanchards. C'est le temps où se perdent les batailles futures, la bataille finale.

Déjà, par le passé, était apparue cette difficulté à gérer correctement le temps: trop longue campagne interne, trop longue pré-campagne participative, laissant trop de temps morts, où l' opinion, dans l'expectative s'abandonnait au doute.

Les interventions fréquentes et bien ciblées ont leur nécessité: rappeler qu'on est là, que le PS existe, vit, travaille, maîtrise. C'est important de réveiller la foi, l'ardeur, l'enthousiasme. Sans ces rappels, l'espérance se perd, meurt, et le vide nourrit le vide.

Le Leader est utile, nécessaire. C'est le symbole de l'unité, de la cohérence du Projet. Sans le Leader, les anciennes "écuries" restent chacune en attente de la position de son vieil " Eléphant " et ainsi, la masse militante est ressentie, dans l'opinion, comme hésitante, amorphe, non réactive, sans ligne, sans cohérence.

Et puis, sans Leadership, comment croire que durant trois ans les autres " Présidentiables" tairont leurs attaques mutuelles ?

jeudi 17 juillet 2008

Pouvoir d'achat: Baisse de la TVA

J'ai entendu un responsable du PS intervenant sur FR2 le 30/11/07. Il a fait allusion à une baisse de 2 points sur la TVA pour redonner du pouvoir d' achat. Cette éventualité est simple, théorique, facile, mais pas si efficace qu'on le croit, loin de là. Voyons les réserves suivantes:
1. La modulation serait nécessaire. Si la baisse de 2 points de TVA sur les produits et denrées de grande consommation semble souhaitable, on ne comprendrait pas qu'elle s'applique également sur les produits de luxe.
2. L'expérience montre que toute variation de TVA, en hausse comme en baisse, ne se répercute jamais telle qu'annoncée sur les prix à la consommation. Un écart sensible s'observe toujours au détriment du consommateur. Les fournisseurs, entrepreneurs, intermédiaires, commerçants, sont tous très habiles pour, à posteriori, expliquer le décalage.Toute variation de TVA fait leur bonheur, au moins en partie.
3. Pour qu'une baisse de TVA soit appréciable au niveau de la consommation, il faudrait qu'elle soit très forte. Mais alors, quelle perte pour l' Etat !

mercredi 16 juillet 2008

Indice du coût de la vie.

Il devrait pouvoir se trouver au PS, parmi ses dirigeants, anciens ministres, quelques économistes-statisticiens capables d'élaborer une petite gamme d' indices du "coût de la vie", -- 3 ou 4, par exemple --, qui puissent donner une idée convenable de l'évolution de ce coût, chacun d'eux étant valable pour une catégorie de consommateurs-types et qui pourraient être utilement opposés à celui du gouvernement.
Il est évident, en effet, que l'indice officiel unique n'est pas crédible et apparaît de plus en plus comme une arnaque intellectuelle exploitée par le gouvernement et relayée généreusement par les media qui n'ont jamais cherché à savoir comment était construit ce bel "indice officiel".
Les journalistes d'investigation ne travaillent manifestement pas dans ce domaine. Dommage.

lundi 14 juillet 2008

Déficit sécu et stock-options

Il y a quelques mois, Philippe Séguin, Président de la Cour des Comptes, proposait que les stock-options soient taxées au même titre que des salaires, ce qui devait produire un effacement quasi total du déficit de la Sécurité Sociale, en année pleine. Quelques questions se posent auxquelles les économistes-statisticiens du PS devraient pouvoir répondre:
1. En année moyenne, à quel montant s'élèvent les stock-options distribuées ?
2. A quel taux a été fixée leur taxation , si celle-ci a été retenue par Sarkozy et son gouvernement ?
3. A quel montant s'élèverait en année pleine et moyenne, la taxation sur les salaires, légale actuelle, charges patronales et salariales, appliquées à ces Stock-options ?
4. A quel montant s'élève le déficit annuel actuel de la sécurité sociale ?
Yves.

lundi 30 juin 2008

Asile monégasque

Les Français qui portent haut les valeurs de la France.
J'ai entendu ce matin (24/06/08) un journaliste de radio expliquer que monsieur Ducasse, grand Chef, avait résisté 20 ans avant de faire sa demande de naturalisation Monégasque. 20 ans !!...Vous imaginez ? Résister 20 ans. Mais c'est tout simplement prodigieux, glorieux, une telle résistance!!
J'en ai eu les larmes aux yeux. D'autant que ce journaliste expliquait que les raisons fiscales n'étaient pas seules en cause dans cette décision d'abandonner la résistance. L'émotion m'a gagné à nouveau.
Cela devrait valoir, très bientôt, à Mr.Ducasse la promotion au grade supérieur dans l'ordre de la Légion d'Honneur.....Non??

Sociétés violentes ou apaisées

Il a fallu 60 ans pour construire l'Europe telle qu'elle est aujourd'hui. Et encore n'est-elle pas achevée. Un grand marché existe, mais où en sont les harmonisations sociales et fiscales. Où en est l'Europe de la défense, de la recherche, de la politique concertée économique et industrielle, etc. On pourrait poursuivre ainsi la liste des chantiers à venir de cette Europe inachevée…après 60 ans.
Et puis voilà, qu'en moins de 10 ans, sous l'impulsion des U.S.A. et de l' O.M.C. dans un but louable de favoriser les Pays émergents ( mais aussi les groupes internationaux), la mondialisation brutale s'est imposée à tous. Cette rapidité, ce choc, ne pouvait pas ne pas provoquer un traumatisme profond dans nos économies confrontées sans préparation à une concurrence sans merci de Pays ( Afrique, Chine, Inde, Asie du sud- est ….) dont le niveau de vie et les salaires, étaient dans le rapport de 1 à 40, si ce n'est plus, comparés à ceux de notre population active. Deux effets se sont alors conjugués pour créer ce choc: D'abord les importations directes chez nous de produits venant de ces Pays dits "émergents", et puis, les délocalisations vers les Pays à moindre coût salarial. Ajoutez à cette jungle libérale sans régulations , sans garde-fous, la spéculation sur les matières premières et le fuel, et le tableau est complet.
L'impact en Europe et en France ( non préparée ) en particulier, s'est traduit par une vague de chômage, puis la crainte du chômage , qui ont mis les syndicats en position de défense, sans capacité de se montrer efficaces et crédibles. C'est ainsi qu'en l'espace d'une décennie, la proportion de smicards chez les Salariés Français est passée de 8% à 19%. Ce résultat navrant montre une compression drastique des salaires, mais traduit aussi, sans équivoque, que la classe moyenne Française a payé le prix de la mondialisation, sans que celle-ci montre avec évidence, le profit et le mieux-être qu'en ont tiré les populations miséreuses des Pays émergents et du Tiers-monde.
Or, dans nos Sociétés modernes, la classe moyenne joue un rôle indispensable. Elle donne une stabilité et un équilibre d'ensemble, évite les contacts et affrontements directs entre la classe des très riches , trop riches, et les laissés "pour- compte", très pauvres, trop pauvres. Ces affrontements directs sont toujours violents. La classe moyenne qui s'interpose dans le jeu social, a un rôle d'apaisement, sert d'exemple comme "possible", et comme source d'espérance pour les faibles : Espérance de l'ascenseur social.
Regardons les Sociétés des Pays Africains ou de l'Asie du Sud-Est, du bloc Arabo- Musulman etc , elles comportent encore des classes moyennes trop peu nombreuses, et les gouvernements évitent les affrontements par la mise en place de régimes stricts où la police, et quelque fois l'armée, joue un très grand rôle dans le maintien de l'ordre par le renseignement d'abord, et par l'intervention directe souvent.
Sans que cela semble avoir un rapport direct, le projet Français de réorganisation de l'armée et son budget, placent le renseignement en tête des préoccupations et lui attribuent une augmentation et un rôle primordial pour l'avenir, aussi bien pour mener avec plus d'efficacité ses actions sur les "opérations extérieures" que pour lutter contre le terrorisme. Cette mise en priorité de la recherche du renseignement n'est pas anodine. Tous les progrès obtenus dans la sophistication et le perfectionnement de ces moyens pourront sans difficulté servir aux services de police contre tout risque de désordre interne.
On n'en est pas là. Fort heureusement. Mais il est incontestable que notre Société déstabilisée par le traumatisme de la mondialisation, qui semble n'être administrée que par les grands groupes internationaux et quelques technocrates de haut rang impuissants politiquement, se montre de plus en plus violente. Certaines corporations et catégories de population, à très faible revenu, qui se lèvent tôt et travaillent "dur", sombrent dans le désespoir. Et le désespoir n'incite pas à la douceur des appels " au secours ".
Cordialement. Yves.