lundi 24 mai 2010

La réduction des retraites promise par le gouvernement Sarkozy....et D.S.K.

. Considérant ce qu'est aujourd'hui la situation de l'emploi, où les jeunes sont durant de nombreuses années, souvent jusqu'à l'âge de 25 ou 27 ans, soit en période d'études, soit en recherche d'emploi, d'une part, et où les anciens, dès l'âge de 55 ans, sont jetés au chômage par une politique délibérée du patronat, d'autre part, nous sommes obligés de constater que de plus en plus de personnes partiront en retraite à 60 ans avec un nombre de trimestres cotisés insuffisants pour bénéficier d'une pension complète.

. Aggraver cette situation en portant l'âge de départ à 62 ou 63 ans, c'est, sans oser le dire, ou en le cachant, provoquer pour un grand nombre de personnes un départ en retraite avec une pension plus réduite encore, par rapport à ce qu'elle est aujourd'hui.

. Cette réforme que le gouvernement Sarkozy-Fillon promet, est tout simplement une économie sur les pensions et, en conséquence directe, la mise en difficulté et en précarité d'un grand nombre de personnes âgées, à l'heure où, justement, il faudrait penser pour elles, aux problèmes inhérents au grand-âge : maladies dégénératives et invalidantes, mobilité réduite, dépendance physique, maisons de retraites en nombre insuffisant et aux prix exhorbitants en milieu urbain, prix qui obligent les familles à "loger" leurs parents âgés loin d'elles, aggravant encore leur isolement. Monstrueuse conséquence.

. On peut paraphraser une chanson de J. Brel : Chez ces gens-là, monsieur, on ne craint pas le chômage des autres, ni la baisse des retraites des "petites gens"......

samedi 15 mai 2010

"Marché", Morale, et G20.

. Bien entendu, les spéculateurs c'est personne.....C'est le marché !!....Personnage étrange, sans visage, sans morale. C'est le simple et humain jeu cupide de quelques centaines ou milliers de personnes qui dans des salles de marché, comme au casino, risquent à longueur de jours les conditions de vie de millions de travailleurs, employés, anonymes sans pouvoir qui, lorsque les joueurs ont de la chance, sont jetés, eux, au chômage, hors de leur logement, et souvent dans la précarité et la misère.

. Il faut enfin que les gouvernements démocratiques contrôlent, taxent et imposent les revenus des banques, des fonds en tous genres, fonds d'investissements, fonds de pension, groupes d'assurances, etc...,contrôlent et imposent tous les mouvements de capitaux flottants sans but de s'investir durablement dans l'économie réelle, celle qui fait vivre les Hommes. Il faut que soient surveillés, contrôlés ces paradis fiscaux où se retrouvent et se mêlent dans une proximité douteuse tous les capitaux, y compris ceux qui proviennent de trafics les plus immoraux et dangereux, trafics d'armes, trafics de drogues, trafics de contrefaçons et autres encore.

. Assez de ces G8, G10, G20 impuissants où les responsables des plus grands Pays du monde sont incapables d'assumer leur charge qui est de diriger et protéger les peuples dans la justice. Qu'ils cessent enfin par leur mollesse et leur inaction à laisser croire en leur triste et suspecte indulgence à l'égard de ces puissances d'argent néfastes, dont les jeux et trafics sèment misère et mort sur les populations les plus faibles.

. Mesdames et Messieurs les politiques, Présidents et Chefs de Gouvernements de l'U.E., montrez que vous assumez pleinement et avantageusement votre charge et votre responsabilité pour le bien de vos peuples. Et ne faîtes plus appel au F.M.I. qui aujourd'hui comme hier, avec ou sans D.S.K., ne dépanne qu'en exigeant les plus lourds sacrifices aux peuples, sans jamais rien exiger des spéculateurs. Spéculateurs dont l'avidité sans bornes, ne peut trouver de limite que dans une loi juste ou sinon, hélas, dans une révolte européenne mouvementée car les patiences s'épuisent.

mardi 11 mai 2010

Crise de l' Euro. Qui paiera? Les mêmes !

_ Ouf ! La Grèce est sauvée. L'Euro est sauvé. L'Europe est sauvée! Il a fallu engager 750 milliards d'Euros. La question maintenant. Qui paiera? comme d'habitude les salariés et les contribuables. (voir le texte précédent). Et parmi ceux-ci lesquels paieront le moins ou seront exemptés totalement de tout effort de solidarité? Bien sûr les plus riches, les privilégiés du système. Pour leur protection N.Sarkosy et F.Fillon possèdent le savoir-faire et ainsi banquiers, financiers, spéculateurs, actionnaires pourront continuer à cueillir leur large part de richesses sur celles produites par les salariés et contribuables des Pays de l'U.E.

Constatons que pour faire payer les travailleurs et les contribuables les solutions se trouvent toujours assez rapidement en quelques jours ou quelques semaines. Mais qu'en est-il aujourd'hui de ce problème qui traîne depuis des années: "Comment réguler, contrôler les marchés financiers et taxer les profits indus des banquiers, fonds d'investissement, assureurs, spéculateurs de tous acabits, capitaux flottants dans les paradis fiscaux, les paradis fiscaux eux-mêmes, les mouvements erratiques des capitaux ? Cela est un autre problème qui touche à la décence et aux bonnes manières que les gouvernements et le F.M.I. prennent le temps d'aborder.....avec circonspection.
C'est troublant car le monde sait bien depuis 2007, d'où proviennent ces crises qui sèment misère et mal-vivre. C'est troublant et on finit par imaginer, en laissant aller son "mauvais esprit", qu'il y aurait une espèce non pas de collusion, non, mais d'indulgence pour cette grande finance de la part des gouvernements, qui sont tous, pourtant, "démocratiques", garants des libertés et de la justice.
La liberté !! Seuls en jouissent totalement et pleinement, les financiers et les banquiers, jusqu'à contraindre les gouvernements. Leur seule limite: Spartacus ou la nuit du 4 août.

samedi 8 mai 2010

L'accaparement malhonnête, par les financiers, des richesses produites.

. Dans ce mouvement de spoliation qui s'exerce sur toutes les activités de l'économie réelle, on doit distinguer deux périodes caractéristiques : l'une étant une période de forte croissance, l'autre étant une période de stagnation ou de très faible croissance.

1. En période de forte croissance , le capital ( actionnaires, banques, établissements financiers, fonds de placements, etc...) grossit en prenant une part la plus importante possible sur les richesses produites par l'activité économique réelle, mais celle-ci peut, malgré ce prélèvement couvrir les besoins des travailleurs, c'est à dire leurs salaires et leur couverture sociale, avec, même, une évolution positive parallèle à la croissance.
C'est ce qui s'est passé durant la période qu'on a appelée "les trente glorieuses".

2. Dans la présente période de très faible croissance, le capital continue à grossir dans des proportions toujours aussi importantes mais est obligé pour cela, de prendre une part supplémentaire sur celle autrefois réservée aux salariés, c'est à dire sur leurs salaires et leur couverture sociale.
Cette ponction supplémentaire sur les droits et besoins des salariés apparaît manifestement lorsque les établissements financiers ( banques, fonds de pension, fonds d'investissement, groupes d'assurance etc....) imposent aux Entreprises dans lesquelles ils investissent des retours en dividendes de 12 à 15 %/an, alors que l'économie réelle tourne globalement aujourd'hui avec une croissance de 1,2%/an maximum. L'écart est pris par le biais de fusions, restructurations, ventes partielles "par appartements" des groupes, restrictions sur les masses salariales, licenciements des salariés agés les plus payés, robotisation, informatisation poussée des tâches, et, si ce n'est assez, maniant la menace (chantage) du chômage, pressions sur le gouvernement pour obtenir des baisses de charges ou impots, recherche auprès des collectivités locales d'avantages divers tels que subventions sur investissements pour déménagements d'activités, octroi de terrains viabilisés, dispense de charges foncières ou d'impot sur les salaires, etc....Ainsi, tout ce qui ne peut plus être pris sur les salariés et leur couverture sociale, sera pris sur les contribuables, extérieurs à l'entreprise, plus nombreux. Et, enfin, quand tous ces moyens de "faire du profit" seront épuisés ou insuffisants, il restera aux financiers la merveilleuse et ultime astuce : Les délocalisations. Les derniers moutons, déjà tondus, seront envoyés au chômage.
.Au bout de cette dérive, il y a l'endettement de l'Etat, années après années, jusqu'aux 84% du P.I.B. actuels pour permettre de satisfaire aux besoins basiques du fonctionnement de l'etat et à ceux de la population (couverture maladie, retraites, familles, allocations diverses, chômage,etc.....) Le remboursement de cette dette énorme dans un contexte économique de croissance faible ou nulle, et d'un chômage à 10% de la population active, laisse présager une longue période ( 10 ans?) de sacrifices sévères pour les Français. .....Tous? Evidemment non. Devinez lesquels......

. Conclusion: Le système capitaliste libéral, sans règles, le F.M.I. étant meneur de jeu, s'apprête à faire payer la crise de 2007-2010, plus la crise grecque, et demain peut-être, la crise de l'Euro, aux contribuables et travailleurs Européens. Ceux-ci devraient exiger des Gouvernements Européens par des manifestations appropriées, qu'ils fassent payer aux financiers capitalistes les dommages causés par les désordres de leurs spéculations. Et s'ils veulent éclairer l'avenir, les Gouvernements Européens doivent mettre en place des régles harmonisées et cohérentes de l'économie de l'U.E., et en particulier de la zone Euro. Car tous les Etats à fort endettement et à trop faible croissance sont menacés aujourd'hui.( Espagne, Portugal, Irlande, France......)
Le projet du P.S. pour 2012 doit tenir compte de la manière la plus ferme et la plus responsable des crises actuelles. Il en va de sa crédibilité et de sa victoire à cette échéance.

vendredi 7 mai 2010

Rigueur ou simple résorption du déficit public ?

François Fillon a décidé de ramener le déficit public à -3% (respect du pacte de stabilité européen) en 3 ans. Et voilà une nouvelle polémique qui commence : Plan d'économies ou Rigueur ? Dérisoire.
. Cette querelle minable sur l'appellation à donner à la politique du gouvernement est complètement surnaturelle. Les seules questions que l'on doit se poser sont les suivantes :
- Ce plan d'économies est-il indispensable ?
- Si oui, les effets sous-tendus par ce plan seront-ils équitablement répartis dans la population entre les riches et les pauvres ?
- Quelles sont les économies prévues par le gouvernement ?
- N'est-il pas préférable d'annuler des exonérations d'impots ou de taxes faites par le gouvernement au bénéfice de populations privilégiées ?

. En marge de cette décision du Premier-Ministre, on peut avancer la certitude qu'elle a été prise sous la menace des marchés. Si ceux-ci, après la Grèce, semblent s'attaquer à l'Espagne et au Portugal, le gouvernement a bien compris que la menace sur la France était une suite plausible ; d'où cette décision volontariste de résorption du déficit public afin de prévenir et décourager cette menace.
. Autre remarque, les élections en cours d'Angela Merkel auront coûté cher au peuple Grec.