samedi 19 juillet 2008

Leadership: Cohérence et efficacité

( Texte écrit et transmis en déc. 2007.)
Quand tout est prêt, les équipes constituées, chacune autour d'un spécialiste ( Economie, Politique Etrangère, Intérieur, Défense, Recherche, Fiscalité, Territoires ( régions, banlieues,...), Santé, Logements, Europe, Mondialisation, etc....), quand la stratégie est fixée, quand l'objectif est clair pour tous, tout le monde en ordre de bataille, que l'on ne cède plus rien à la droite, alors on peut laisser le temps au temps. Mais pas avant. Avant, le temps qui passe, c'est laisser-faire, subir, improviser, risquer l'incohérence, c'est , dans son propre camp, voir surgir et se développer des critiques nuisibles, des groupes hostiles ou revanchards. C'est le temps où se perdent les batailles futures, la bataille finale.

Déjà, par le passé, était apparue cette difficulté à gérer correctement le temps: trop longue campagne interne, trop longue pré-campagne participative, laissant trop de temps morts, où l' opinion, dans l'expectative s'abandonnait au doute.

Les interventions fréquentes et bien ciblées ont leur nécessité: rappeler qu'on est là, que le PS existe, vit, travaille, maîtrise. C'est important de réveiller la foi, l'ardeur, l'enthousiasme. Sans ces rappels, l'espérance se perd, meurt, et le vide nourrit le vide.

Le Leader est utile, nécessaire. C'est le symbole de l'unité, de la cohérence du Projet. Sans le Leader, les anciennes "écuries" restent chacune en attente de la position de son vieil " Eléphant " et ainsi, la masse militante est ressentie, dans l'opinion, comme hésitante, amorphe, non réactive, sans ligne, sans cohérence.

Et puis, sans Leadership, comment croire que durant trois ans les autres " Présidentiables" tairont leurs attaques mutuelles ?

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