jeudi 30 avril 2009

Violence en Démocratie. Pour qui? Par qui?

Quand une catégorie de la population est soumise à une loi injuste qui la soumet, la contraint, l'étouffe, la brutalise, alors, il faut changer la loi. Et si les Instances Exécutives et Législatives ne prennent aucune initiative pour assurer ce changement, alors, la population soumise et asservie n'aura d'autre choix, pour retrouver sa dignité et l'espérance d'une vie acceptable pour elle et ses enfants, que de forcer le destin, sa révolte devenant légitime. C'est une constante historique où l'oppresseur-profiteur de cette violence légale croit toujours se protéger en invoquant le droit, la loi, qu'il a lui-même forgée et fait voter par ses représentants. La cause et les effets de cette évolution sont un enclenchement logique, mécanique et naturel très prévisible.

La pression du pouvoir légal est d'autant plus forte et aveugle que les moyens médiatiques les plus influents et performants sont entre les mains des puissances d'argent, profitant ainsi des ressources financières qu'amènent les groupes industriels et commerciaux par leurs budgets publicitaires. Quants aux media dits "publics", ils sont dirigés par des responsables très bien rémunérés très souvent "bien pensants". Les plus courageux parlent d'inégalités mais n'osent pas encore le mot subversif "d'injustice". Il faut dire aussi que l'efficacité des media est largement favorisée par un public fermé en grande partie à la chose économique et politique, n'acceptant en information que les nouvelles succinctes formulées dans les titres, sans analyse critique équilibrée.

La Démocratie pour survivre doit assurer la justice sociale. Hors de cette voie, il y a trouble.
L'injustice est désordre.

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