lundi 27 juillet 2009

Le pouvoir pour agir.

.Il y a toujours de nombreux candidats aux élections. Mais pourquoi être élu ? Pour assister à de longues et ennuyeuses palabres sans suites positives réelles, ou pour apporter, en agissant, un vrai changement conforme à nos idées et à notre idéal ; pour construire une société juste et harmonieuse, abandonnant définitivement cet individualisme néfaste à la cohésion nationale venu d'Amérique, qui nous a gagné et qui n'est pas conforme à notre histoire.
.Voici, sans prétention ni illusion, une liste non exhaustive de chapitres désignant des problèmes qui pèsent sur les Français. Nombre d'entre eux devraient être élevés au rang de grandes causes nationales, et, à ce titre, ils mériteraient chacun un effort exceptionnel à la mesure de celui que l'on a consenti pour sauver les banquiers....sans rien exiger d'eux en retour.

  1. Le chômage des jeunes et des séniors.
  2. Le chômage provoqué par les délocalisations internes à l'U.E.
  3. Le chômage provoqué par les délocalisations vers les Pays extérieurs à l'U.E.
  4. La crise du logement, récurrente depuis des décennies et dont seuls les privilégiés à hauts revenus ne souffrent pas. Les familles défavorisées peuvent espérer obtenir un logement HLM. Quant aux classes moyennes inférieures, elles sont autorisées pour se loger, à souscrire un emprunt bancaire sur 30 ans, elles qui forment déjà les gros bataillons des contribuables.
  5. La crise du logement des étudiants, quand ceux-ci sont de plus en plus nombreux à vivre loin du foyer familial. Là encore, les familles des classes moyennes doivent consentir les efforts les plus rigoureux.
  6. La restauration de l'équilibre pérenne des comptes de la sécurité sociale, (maladie et retraite) en corrigeant les franchises médicales qui nient l'idéal de solidarité nationale.
  7. La protection de la retraite par répartition, afin de la soustraire définitivement aux convoitises des fonds de pension très portés aux jeux financiers de hasard.
  8. La création de maisons de retraite en nombre suffisant eu égard à l'augmentation de la durée de vie et à celle des maladies lourdement handicapantes liées à l'âge.
  9. Protéger ou rétablir les services publics pour tous et en assurer une gestion saine et économe irréprochable.
  10. Ramener le déficit budgétaire de l'Etat dans sa limite acceptée par nos accords en U.E.
  11. Rembourser la dette publique qui continue de croître et la ramener à un niveau acceptable pour nos enfants.
  12. Rétablir une fiscalité juste et progressive par une réforme globale des impôts directs et indirects qui devraient être simplifiés.
  13. Abolir tous les privilèges abusifs dignes de l'ancien régime tels que salaires extravagants, primes et bonus, parachutes dorés, retraites chapeaux, stocks-options, etc...
  14. Résorber rapidement la crise de l'économie provoquée par sa financiarisation et prendre les mesures contraignantes pour en punir les responsables qui en ont tiré des bénéfices honteux. Prendre enfin les décisions aptes à éviter le retour d'une telle crise scandaleuse et destructrice que les contribuables n'ont pas encore, loin s'en faut, fini de payer.
  15. Assurer partout la bonne gestion, la bonne gouvernance et donner à la Cour des Comptes un pouvoir de suite administrative et/ou judiciaire sur les anomalies et gaspillages constatés.
  16. Dans toute l'U.E. réaliser par étapes et rapidement une harmonisation sociale et fiscale.
  17. Construire une recherche européenne dynamique, féconde et coordonnée.
  18. Normaliser la mondialisation afin d'éviter qu'elle détruise notre industrie, notre économie, notre protection sociale, nos retraites, notre mode de vie de manière anarchique et brutale.
  19. Etablir des règles qui permettent d'évaluer correctement le progrès social réel que tirent les peuples des Pays émergents et des Pays du tiers-monde de cette mondialisation.
  20. Libérer la politique économique et sociale des Pays occidentaux et démocratiques, des influences et diktats des lobbies et des multinationales.( En Europe, en Afrique, en Amérique).
  21. Etablir avec les Pays émergents et les Pays du tiers-monde des relations sur la base de la réciprocité sur tous les sujets : politiques, économiques, sociaux, religieux ou philosophiques, et culturels.

....Question subsidiaire : Le paquet fiscal et les nouvelles lois fiscales (le bouclier) du gouvernement de N. Sarkozy ont-ils provoqué un retour massif des capitaux enfuis ? Si oui, quelle est leur valeur globale à ce jour, et comment se sont-ils investis depuis leur retour en France ?

....Conclusion: Bien entendu, à tous ces problèmes, à toutes ces questions, une réponse rapide et claire n'est pas aisée. Mais on doit se convaincre que tous les points listés ci-dessus, comptent pour beaucoup dans le pessimisme des Français et dans le comportement désabusé des électeurs. Il faut donc que l'on sente au P.S., la réflexion sur ces sujets s'exercer et avancer utilement. Ce n'est pas encore le cas aujourd'hui. Un groupe d'étude (formé de gens très qualifiés), mentalement volontaire, jeune, imaginatif, courageux, prêt à briser les tabous et le politiquement correct, sachant enthousiasmer et susciter l'espoir, serait le bien-venu.

jeudi 23 juillet 2009

Baisse de la TVA: hypocrisie.

. Qui a pu croire que tous les restaurateurs répercuteraient sur la totalité de leurs produits de restauration la baisse de la TVA de 19,6 % à 5,5 %, obtenue du gouvernement ? Quant à l'embauche et à l'augmentation du salaire de leur personnel , c'est à voir,.....plus tard. Pour l'instant, vous connaissez, d'avance, la réponse: "On voudrait bien....mais on a des charges..."

.Cette issue, prévue par beaucoup, comment croire que les hommes et femmes politiques de grande et longue expérience pouvaient ne pas la connaître ? Il faut donc en tirer la conclusion logique: cette opération fut un cadeau délibéré offert à une clientèle électorale fidèle dans sa majorité. Le manque à gagner qui en résultera dans le budget de l'état, sera compensé, comme d'habitude, par le contribuable.

mercredi 22 juillet 2009

Entreprises: Répartition des bénéfices.

. Nicolas Sarkozy est intervenu dans les comptes des entreprises privées en exprimant le souhait de voir leurs bénéfices partagés en 3 tiers : 1/3 pour les salaires, 1/3 pour la rémunération du capital, 1/3 pour les investissements dans l'entreprise.
. Le compte y est-il ?
.Je ne le crois pas.
.Des économistes ont beau exhiber les chiffres des bilans, des statistiques savantes, des ratios mystérieux pour démontrer que la part des salaires est toujours constante et se maintient à une proportion convenable, il n'en reste pas moins que les capitalistes et les dirigeants des grandes entreprises , s'enrichissent de plus en plus et que les salariés s'appauvrissent et souvent même sont jetés au chômage.

. Il faut voir ce problème de répartition autrement.
. Quand l'entreprise investit, c'est sa valeur qui augmente, et les prévisions de bénéfices qui sont censés s'augmenter également, par l'amélioration de sa compétitivité. Sa valeur patrimoniale ainsi augmentée appartient entièrement aux propriétaires, c'est à dire aux actionnaires qui se sont enrichis par le mécanisme de l'investissement.

. En toute bonne logique, pour corriger cet enrichissement sans cause, il faudrait répartir les bénéfices des activités dans les entreprises en deux parties égales :
-La moitié pour les salaires.(Le travail).
-La moitié pour l'entreprise, qui la répartirait, selon sa stratégie, entre les dividendes à distribuer et l'investissement à réaliser dans l'entreprise.

. En effet, il est normal que le capitalisme prenne sur sa part pour investir. C'est ce risque qui est par la suite rétribué par les dividendes. L'investissement est un risque à assumer par le capitaliste.
.Dans le système capitaliste, la règle des deux moitiés serait ainsi plus juste et plus logique, que cette fausse règle des trois tiers qui cache une injustice de fond, en exigeant des salariés une part de l'investissement pour laquelle ils ne recevront ni actions ni dividendes.
.Ce raisonnement suppose que Capital=Travail, ce qui reste à démontrer. En effet, qu'est-ce que le capital sans travail ? Tout capital nait du travail des autres.