mardi 30 novembre 2010

Le syndrome du mouton.

. La curiosité et le doute sont les deux clés de la culture, du progrès et de l'honnêteté intellectuelle......
.....Un pré. Autour, une clôture. Et à l'intérieur, un mouton, cent moutons, mille moutons qui mangent tranquillement ce qu'on veut bien leur donner.
. Dans les mêmes conditions, les Electeurs sont placés par leur formation, leur école, leur entreprise, leur corporation, le système oligarchique actuel, en état de léthargie intellectuelle. Un sur mille se pose des questions et cherche à voir au delà de la clôture.
. Celui-là est vraiment Homme.

. Cette petite image m'a été inspirée par les 35 ou 40% d'électeurs et électrices qui se sont définitivement découragés et, désespérant d'avoir jamais le pouvoir de changer le moindre iota dans le fonctionnement de la société, se sont abandonnés, une fois pour toutes, au "laisser faire", et ont déchiré leur carte électorale.
. Ainsi, cette abstention introduit dans le résultat de chaque échéance électorale, une distorsion importante , aggravée encore par environ 10% d'électeurs et électrices qui, par réaction, se vengent des déceptions causées par la gauche en votant pour la droite, contre leurs propres intérêts.....Et voilà comment, la gauche est renvoyée à de longues périodes d'opposition !

. De tous ces votes dévoyés ou perdus, on peut en imaginer la cause dans un manque d'information ou un défaut de compréhension des rouages politico-économiques complexes de la société moderne. La crise en cours en est une illustration.
Une formation spécifique politico-économique dès le lycée et dans les cours supérieurs ensuite, devrait permettre à tous les jeunes sans exceptions, un meilleur et objectif jugement des décisions prises par les différentes autorités gouvernementales, mais aussi par les actionnaires et hauts cadres dans les entreprises.
Une telle formation serait de nature à former de vrais Citoyens, conscients, avertis, avisés, lucides et responsables.
Sans cette formation généralisée, on peut légitimement se poser cette question:
" Sommes-nous véritablement aujourd'hui, dans une Démocratie Citoyenne ?"

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