mardi 16 décembre 2008

MADOFF-BABA et les 50 milliards.

......- Le scandale des 50 milliards de Dollars subtilisés par Bernard MADOFF, ancien patron du Nasdacq, rappelle un autre fait divers , vite oublié, celui de Robert MAXWELL, grand patron de presse qui en 1991, vola 1,3 milliards de Livres au détriment des retraites de ses propres employés. On est forcément tenté de dire :
"Qui est mieux placé pour piller le Temple, que le gardien du Temple lui-même ?"

On pense aussi , mais bien malgré soi et par mauvais esprit , aux Conseils d' Administration et aux PDG qui fixent eux-mêmes la valeur de leurs jetons de présence, la part des bénéfices à réserver en dividendes pour les actionnaires, le niveau mirobolant des salaires des PDG, leurs primes d'embauche surprenantes, leurs parachutes dorés, leurs suppléments de retraite indécents, leurs stock-options et autres gracieusetés. On se sert.

Je dis cela et compare ces situations en toute mauvaise foi, puisque ces dernières pratiques citées sont parfaitement légales et ne peuvent être, en aucun cas, assimilées ou comparées, même de loin, à un détournement de bien social. Cela va sans dire, puisque c'est légal !! Et la légalité s'impose et s'oppose à toute autre forme d'appréciation, fût-elle morale. En outre, on nous a toujours dit que toutes ces pratiques mystérieuses sont organisées, régulées , règlées, contrôlées, vérifiées, certifiées pour que tout se passe entre gens bien-élevées, honnêtes, mais sans indiscrétions malséantes pouvant laisser naître des suspicions imbéciles d'ignorants aigris , jaloux et malintentionnés. Et bien-entendu , nous sommes rassurés :
" IL N'Y A RIEN DE POURRI AU ROYAUME DU GRAND CAPITAL ".

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