mardi 20 mars 2012

L'exactitude arithmétique des programmes.

--.Il serait temps que les sémillants et bavards économistes abrités chez les media les plus en vogue, et chargés de contrôler les programmes des candidats, cessent de nous abreuver de leurs comptes examinés à l'euro près. Qu'ils sachent que l'exactitude arithmétique de leurs vérifications laissent un étrange goût de prétention abusive cherchant à démontrer aux électeurs qu'ils sont seuls à comprendre comment doit tourner le monde.
--.Qu'ils sachent qu'au delà de cette exactitude arithmétique, de très nombreux électeurs savent juger et estimer beaucoup mieux qu'eux ces programmes, selon leur conformité à leur éthique personnelle. Qu'ils sachent que ces électeurs sont les mieux placés pour savoir qui, ces dernières années, se sont enrichis, et qui ont vu leurs conditions de vie se précariser et les espérances de leurs enfants se restreindre ou s'effacer.
--.Messieurs les savants qui pensez nous noyer sous ces avalanches de chiffres que vous manipulez et croyez être les seuls à comprendre, nous vous soupçonnons de n'être que des jouets et des serviteurs aux mains des puissants, qui ont jeté le monde dans une crise sans fond et sans fin, et que vous servez fidèlement contre une position enviable et agréable. Sachez encore , Messieurs les savants, qu'au delà de toute l'arithmétique du monde, le programme de Monsieur Sarkozy contient lui, les pires erreurs : celles que démontre le bilan des cinq années écoulées. Et de celles-là, vous ne parlez jamais,… pour ne pas déplaire…..

--.Ce constat fait, il est temps de dire aussi que si les activités financières et économiques ne sont pas capables de se maintenir elles-mêmes dans des limites de décence convenable, il appartiendra, de manière impérative et contraignante, aux Politiques d'édicter et faire respecter des règles et des lois aptes à imposer la morale sociale républicaine, la JUSTICE, dans l'exercice de ces activités.
--.Et puis , si les Politiques n'exercent pas ce pouvoir d'assainissement, on sera alors autorisé à se poser les questions, non seulement de leur compétence, mais encore de leur connivence.

--.Enfin, si ces évidences ne sont pas comprises, par ceux qui gouvernent (ou gouverneront,) et persistent à imposer la rigueur aux faibles, aux malheureux, afin de permettre aux financiers et banquiers de poursuivre leurs spéculations lucratives, alors la population des travailleurs, ceux à qui on a déjà trop pris, ne l'acceptera pas et se révoltera. Quand on offre au peuple aucun autre chemin que celui qui mène au pire, alors sa révolte devient un devoir, pour lui et les siens.

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