mercredi 29 septembre 2010

Briser la dictature de la finance mondialisée.

La finance impose son appétit insatiable et destructeur sur le monde. Sa dictature ne sera mise à la raison qu'en instituant une Autorité reconnue et acceptée par tous les Etats du monde, (y compris et surtout par les paradis fiscaux), capable d'imposer une Gouvernance également mondialisée.
Cette Autorité internationale devra:
1. Edicter les lois et règles de circulation des capitaux en exigeant la déclaration de tout mouvement financier international, avec, outre le montant du transfert, sa provenance et sa destination.
2. Chaque échelon émetteur devra prélever une taxe dite "TOBIN" et la virer sur le compte ad hoc de la Gouvernance mondiale qui en assurera la gestion et l'utilisation juste et équitable.
3. La Gouvernance mondiale devra:
. Contrôler l'exactitude des déclarations sur les montants transférés, l'exactitude des montants de taxe "Tobin" prélevés et leur virement au compte ad hoc.
. Sanctionner de manière efficace et dissuasive tout manquement ou contravention aux lois et règles en vigueur.

Les conditions de la réussite de cette Gouvernance mondiale financière tiennent en ces mots:
Contrôles fréquents et sanctions si cela est nécessaire.
Parler de régulation financière internationale sans ces deux impératifs ne serait que mascarade n'ayant pour seul objet que d'endormir le peuple et encouragerait les financiers et spéculateurs à poursuivre leurs prélèvements indus et scandaleux sur les richesses produites par les Travailleurs de l'Economie Réelle partout dans le monde.
Ces contrôles serviront de frein, ipso facto, aux trafics de toutes natures (armes, drogues, contrefaçons, spéculations sur les matières premières...etc....)
NOTA: Les contrôles doivent être inopinés et fréquents. L'affaire Woerth-Bettencourt a montré que laisser une Société commerciale 13 ans sans contrôle fiscal, conduit à des anomalies délictueuses qu'on peut supposer "protégées".

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