lundi 16 septembre 2013

La finance, le seul vrai pouvoir.

        Il est temps que le peupledans sa grande masse, retrouve sa dignité en ouvrant les yeux, et comprenne et voie que le seul pouvoir est détenu par la finance, qui, par le relais de toutes sortes d'associations et groupements, dont le plus connu est le MEDEF, impose à tous les pouvoirs politiques, une véritable allégeance, lui permettant ainsi de faire prospérer ses affaires, ses richesses,ses flots d'argent, ses patrimoines en France et dans le monde.
        Le pouvoir politique n'est, pour la finance, qu'un serviteur, soumis, apte à maintenir pour elle, tous les services et les infrastructures nécessaires au bon déploiement de ses activités, y compris la confection des règles et des lois utiles à sa prospérité. La finance confère aussi au Politique la mission humanitaire, maintenant les travailleurs sous une couverture de sécurité "sociale" la plus limitée possible, la moins coûteuse, mais suffisante pour éviter les soubresauts ou révoltes toujours préjudiciables aux affaires. Là encore, le Politique s'est vu confier, dans le cadre de ses missions de services, ceux de police et de justice, capables de réprimer efficacement et durement s'il le faut, tout mouvement de désordre ou de réclamations turbulentes néfastes aux affaires.

        Dans sa mission humanitaire, le Politique doit maintenir l'espoir des travailleurs, mais aussi leur inculquer l'idée que les stratagèmes de la finance pour améliorer ses résultats, sont irremplaçables, normaux, indépassables, comme la mondialisation, les délocalisations, ou la baisse des salaires, la compétitivité contre les pauvres du tires-monde, la baisse des retraites, et l'augmentation des années de leur cotisation. On a déjà réussi à ancrer dans les esprits des gens que l'entreprise créait des emplois, mais sans dire que ce sont les travailleurs qui créent les richesses et les financiers qui en profitent.
        On voit aussi, pérodiquement les financiers exiger des politiques qu'ils réduisent le coût de leurs missions humanitaires afin d'en reverser les sommes épargnées sous forme d'aides aux entreprises, en crédits d'impôts ou diminutions de leurs cotisations sociales, toutes gentillesses venant s'ajouter aux optimisations fiscales légales, afin d'améliorer les retours sur investissements des financiers-actionnaires.Tout cela s'entend pour une politique de services consciencieusement complets.

          La finance....Cette chose sans nom, sans visage, "comme il disait", est bien le seul vrai pouvoir, tout puissant, maître du monde, se déplaçant librement partout, elle et ses montagnes d'argent, spéculant au détriment de tous les faibles, provoquant par ses manipulations, pauvreté et misère par-ci, disette et famine par-là.
        La contrepartie de ses richesses obscènes s'observe par l'incontestable creusement des inégalités dans le Pays. La finance a perverti la devise de la République, l'égalité et la fraternité ne sont plus que billevesées pour naïfs et imbéciles. Les dègâts faits par les financiers et leurs serviteurs politiques complaisants sont d'une telle ampleur et d'une telle profondeur dans la société, que les coupables et responsables devront en répondre, un jour, devant le tribunal électoral du peuple.
          Le bonheur est sain. Il est une aspiration normale de l'Homme. Mais celui qui le gagne sur le malheur des faibles, est un scélérat qui doit être puni.

livres à lire:
                - Le capital au 21ème siècle.    De Thomas Piketty.    Ed. Le Seuil
                - La violence des riches           De Pinçon-Charlot.     Ed. La Découverte.

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