mardi 19 août 2008

Etat de l'Europe

L'Europe est dans une situation difficile. C'est le moins que l'on puisse dire. Sarkozy a pris en charge le 1er juillet dernier un malade sans diagnostic établi, donc sans remède prévisible. L'impression est que chacun des 27 Pays se livre à une quête d' avantages personnels ou à la conservation de ses bénéfices acquis.
IL y a ceux qui ont bien profité et qui veulent en rester là.
Ceux qui en veulent plus encore.
Ceux qui n'ont pas voulu de l'Euro.
Ceux qui veulent moins cotiser au budget commun.
Ceux qui ne veulent rien harmoniser, ni régimes sociaux, ni fiscalité.
Ceux qui veulent plus de concurrence dans les domaines qui les arrangent et moins dans les autres.
Ceux qui ne veulent pas d'armée européenne et rester neutres.
Etc....On peut encore allonger cette liste. ....
A ce jeu, on est obligé de constater que les rivalités s'attisent, que les discussions entre les commissaires et les gouvernements deviennent dures, au cours desquelles les égoïsmes se dévoilent, les nationalismes des peuples sont affichés pour peser dans les négociations au lieu de rechercher en commun les solutions justes, équilibrées, et les expliquer intelligemment aux populations concernées.
Il serait temps qu'une Europe à deux vitesses se crée afin que les Européens sincères et résolus se regroupent et avancent pacifiquement et harmonieusement ensemble. Ce noyau d' Europe ainsi créé pourrait laisser aux autres Pays la possibilité de le rejoindre, à leur rythme, mais sans possibilité de paralyser le continent entier. Ce noyau constituerait un ensemble politique, économique, social, culturel et humain, qui pourrait devenir un modèle mondial.
A ceux qui veulent exacerber les égoïsmes et les nationalismes des siècles passés, il est temps de répondre NON !! et de leur refuser, à l' avenir, par ce moyen, la Présidence tournante du noyau d'Europe qui croit en l' avenir.

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