samedi 15 mai 2010

"Marché", Morale, et G20.

. Bien entendu, les spéculateurs c'est personne.....C'est le marché !!....Personnage étrange, sans visage, sans morale. C'est le simple et humain jeu cupide de quelques centaines ou milliers de personnes qui dans des salles de marché, comme au casino, risquent à longueur de jours les conditions de vie de millions de travailleurs, employés, anonymes sans pouvoir qui, lorsque les joueurs ont de la chance, sont jetés, eux, au chômage, hors de leur logement, et souvent dans la précarité et la misère.

. Il faut enfin que les gouvernements démocratiques contrôlent, taxent et imposent les revenus des banques, des fonds en tous genres, fonds d'investissements, fonds de pension, groupes d'assurances, etc...,contrôlent et imposent tous les mouvements de capitaux flottants sans but de s'investir durablement dans l'économie réelle, celle qui fait vivre les Hommes. Il faut que soient surveillés, contrôlés ces paradis fiscaux où se retrouvent et se mêlent dans une proximité douteuse tous les capitaux, y compris ceux qui proviennent de trafics les plus immoraux et dangereux, trafics d'armes, trafics de drogues, trafics de contrefaçons et autres encore.

. Assez de ces G8, G10, G20 impuissants où les responsables des plus grands Pays du monde sont incapables d'assumer leur charge qui est de diriger et protéger les peuples dans la justice. Qu'ils cessent enfin par leur mollesse et leur inaction à laisser croire en leur triste et suspecte indulgence à l'égard de ces puissances d'argent néfastes, dont les jeux et trafics sèment misère et mort sur les populations les plus faibles.

. Mesdames et Messieurs les politiques, Présidents et Chefs de Gouvernements de l'U.E., montrez que vous assumez pleinement et avantageusement votre charge et votre responsabilité pour le bien de vos peuples. Et ne faîtes plus appel au F.M.I. qui aujourd'hui comme hier, avec ou sans D.S.K., ne dépanne qu'en exigeant les plus lourds sacrifices aux peuples, sans jamais rien exiger des spéculateurs. Spéculateurs dont l'avidité sans bornes, ne peut trouver de limite que dans une loi juste ou sinon, hélas, dans une révolte européenne mouvementée car les patiences s'épuisent.

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