De qui sont-ils les compatriotes ?

. Carlos Ghosn : 8 millions en 2010. . Gérard Mestrallet : 3,3 millions. .J.François Cirelli : 2 millions. . Pierre Mariani : 1,8 millions.
. Et on pourrait ajouter à cette liste, Didier Lombard, J.P. Herteman, Anne Lauvergeon, Henri Proglio, et d'autres encore qui tous perçoivent des salaires qui dépassent ou avoisinent le million d'Euros, primes comprises. Je n'irai pas jusqu'à l'indélicatesse de parler de leurs stocks-options, bonus, retraites chapeaux et autres gracieusetés plus cachées.
.Quant aux possesseurs de grandes fortunes, on dispose aussi en France, d'un large éventail de bien-nantis tels que Bernard Arnault (41 milliards), Liliane Bettencourt (17,5 milliards) etc...

.Je reviens à Carlos Ghosn: à quelqu'un qui semblait s'étonner de son salaire et de ses primes, ce "patron" a eu l'impudence, l'arrogance de répondre : "Je ne suis pas le Directeur de la Poste." Cette marque de mépris pour les "négligeables" patrons de services "publics", vaut à Mr. Ghosn, en juste retour, le mépris de la Nation, la Nation étant définie par l'ensemble de la Population Française qui partage une communauté de destin, dans les valeurs de la République : "Liberté, Egalité, Fraternité, et Solidarité." Ceux qui font partie de la Nation Française, selon cette définition, peuvent se dire "Compatriotes".

. Eh bien, Mr. Ghosn, comme tous ceux que j'ai cité plus haut et qu'abusivement aujourd'hui, on appelle "l'élite du Pays", Je ne vous reconnaîtrai jamais comme mon compatriote. Vous êtes d'un Pays que j'ignore et que je ne souhaite pas connaître. Vous faites partie d'une petite classe de privilégiés, une oligarchie, qui, du fait de sa fortune et de ses privilèges, ne peut être reconnue comme compatriote, que par les financiers internationaux, connaissant mieux les jeux boursiers et les intrigues financières que les réalités de la vie quotidienne des travailleurs Français. Non, vous ne serez jamais leur compatriote. Votre avidité et votre égoïsme vous excluent à jamais de leur monde.

. Et tandis que, vous tous, les exilés fiscaux, serez en Suisse ou à Monaco, occupés à compter vos sous comme de vulgaires footballeurs ou chanteurs de variétés, les autres, les travailleurs, les vrais Français seront à "Valmy et à Jemmapes" pour sauver la République, la Démocratie, et la solidarité.