vendredi 8 avril 2011

Projet PS et 2012....Attention !...

- La France n'a jamais été aussi grande que lorsque, avec "audace et encore de l'audace", elle a jeté à bas ses tyrans aristocrates et semé dans le monde entier cette grande et impérissable "Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen". Alors, aujourd'hui, il est temps de poser la question de savoir si pour la gauche et son axe majeur qu'est le PS, 2012 sera ou non, la date d'un changement économico-social déterminant et sans retour, un changement humaniste qui restera dans les mémoires, comme une grande étape de l'histoire de la France , des Français, et de l'Europe.

- Pour l'instant, et selon les premières indications que les Media ont donné du projet PS, on peut craindre une faiblesse de volonté, une pusillanimité des grands cadres du PS ayant bâti ce document, et qui n'auraient pas pris la mesure exacte des dégâts profonds provoqués dans les classes populaires et moyennes depuis dix ou quinze ans, par une oligarchie mondialisée aux affaires dans ce système politico- économico-financier, ultra-libéral, imposé au monde depuis Reagan et Thatcher.

- Il est exclu que le PS continue d'apparaître comme un simple et bon gestionnaire de ce système oligarchique qui sème la misère, le doute, l'angoisse et, en outre, la crainte devant tout ce qui vient d'en haut. Il en subirait pour longtemps un discrédit auquel il ne pourrait survivre.
- Certaines couches populaires et moyennes ont déjà une lourde tendance à considérer les Hauts Cadres du PS, comme des professionnels à la carrière adroitement menée, parsemée de hauts postes et de hautes fonctions très éloignés des difficultés et misères du peuple qu'ils ne distinguent qu'au travers d'images élégamment présentées sur papier glacé, misères proprettes, lointaines, déshumanisées, irréelles.

- Eh bien, Mesdames et Messieurs, auxquels l'avenir du pouvoir semble être promis, montrez par votre programme, votre connaissance des pauvres de notre Pays, ceux qui manquent de logements décents, souvent d'une nourriture suffisante, ces travailleurs qui se lévent tôt et qui se couchent tard, et qui malgré tous leurs efforts trouvent les études de leurs enfants trop coûteuses et parfois impossibles, montrez votre attention pour ces chômeurs chassés de leurs usines que des financiers rapaces transportent à l'autre bout du monde, et pour ces travailleurs pauvres qui malgré leur travail sont incapables de payer un loyer, dorment dans leur vieille voiture et font chaque jour un brin de toilette dans les gares. Sachez Mesdames et Messieurs que des exemples comme ceux-ci on pourrait vous en lister des centaines encore. Prenez donc la mesure de ce qu'on attend de vous et de votre exceptionnelle Responsabilité.

- Devant un tel tableau, comment pourriez-vous imaginer que les électeurs de gauche acceptent , ce n'est qu'un exemple, que vous ne proposiez la limitation à 20 fois le salaire le plus faible, que le salaire des PDG des Entreprises à participation de l'Etat. Non ! C'est dans toutes les Entreprises du Territoire National , y compris celles à capitaux privés, qu'il convient de limiter les hauts salaires à 20 fois le salaire le plus faible.
- Et, si d'aventure, certains PDG ou hauts dirigeants ne s'en contentent pas, eh bien, qu'ils s'en aillent gérer leur fortune indue dans les paradis fiscaux qu'ils connaissent déjà si bien !

- Nous n'avons pas peur, nous connaissons la France. Elle a des ressources inépuisables de jeunes pleins de courage, d'envie, de talent, de volonté de bien faire, pleins d'ambition saine pour eux et pour les autres, leurs compatriotes, pleins de bonne foi dans les valeurs de la République et dans la solidarité de la Nation. Ils remplaceront heureusement tous les fuyards, parvenus, accapareurs à l'avidité sans limite, qui n'auront jamais honte car ils se sont fait un front qui ne rougit jamais.

- Enfin, les candidats aux primaires de la gauche devraient dire leur refus d'accepter comme suffisant le don d'une partie de leur fortune à des fondations ou autres destinataires , par des capitalistes américains.(Bill Gates ). Ce n'est pas à des Capitalistes privés de choisir le montant de leur contribution à la solidarité nationale, pas plus que ne leur incombe le choix des bénéficiaires. La juste répartition des richesses nationales revient au pouvoir de l'Etat qui fixe par la loi la juste contribution de chacun et la juste répartition des recettes ainsi rassemblées.

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